Le nombre de nouvelles affections par le VIH au Maroc a enregistré une baisse de 44% entre 2004 et 2016. La raison évoquée de ce progrès est due essentiellement à l'accès aux services de soins préventifs et curatifs. Le ministre de la Santé par intérim, Abdelkader Amara, a souligné à Rabat que «ces résultats probants ont valu au Maroc d'être cité par l'ONUSIDA dans son rapport de 2017 comme une exception et déclaré auteur de la meilleure pratique au niveau de la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA)». La proportion de personnes vivant avec le VIH, qui connaissent leur statut sérologique, est passée de 37% en 2011 à 63% à fin 2016, dépassant la moyenne de 53% observée dans la région MENA. En ce qui concerne la couverture par le traitement, le Maroc a été parmi les premiers pays au monde à adopter en 2015 les directives de l'OMS relatives au «traitement pour tous» qui consiste à traiter systématiquement toute personne séropositive. Au niveau de la prévention de la transmission de l'infection par le VIH de la mère à l'enfant, le taux de couverture des femmes enceintes séropositives par un traitement préventif est passé de 33% en 2011 à 62% en 2016, dépassant largement le pourcentage observé dans la région MENA qui est moins de 20%. La Journée mondiale de lutte contre le Sida sera célébrée par la communauté internationale le 1er décembre sous le thème «Droit à la santé».