Le rapport préliminaire du CNDH ne va pas à contre-courant des avis de l'Etat et des partis sur le climat du scrutin du 25 novembre. «Les irrégularités recensées n'ont statistiquement aucun effet direct sur l'appréciation globale du scrutin», a résumé Driss El Yazami, le président du CNDH, lors d'une rencontre organisée ce matin à Rabat, au sujet de l'étendue des infractions qui ont été enregistrées. Même son de cloche auprès de Mohamed Essabbar, secrétaire général du CNDH, qui s'est chargé de présenter l'avis du Conseil. Il a en effet minimisé l'impact des irrégularités qui ont été relevées, mentionnant que celles-ci «ne peuvent en aucun cas être considérées comme ayant un effet sur le climat global du scrutin». Et de trancher : «Les élections se sont déroulées dans un environnement dans lequel les électeurs se sont exprimés librement». Rappelons que les observateurs du CNDH étaient présents dans 926 bureaux de vote selon une répartition qui a couvert la totalité des circonscriptions.