L'année en cours s'annonce bonne pour Atlanta. Au terme du premier semestre, tous les indicateurs sont, non seulement dans le vert, mais aussi en forte hausse. Une dynamique qui devrait se poursuivre le restant de l'année. C'est une année sous le signe de la croissance qu'entame Atlanta Assurances. Ses performances, au terme du premier semestre de 2017, dépassent de loin ceux du marché et cette tendance haussière devrait se poursuivre durant le second semestre. Au moment où la croissance du chiffre d'affaires du marché est de l'ordre de 4%, celle affichée par Atlanta s'élève à 14,9%. Le chiffre d'affaires global s'établit à 1,27 MMDH au 30 juin 2017, contre 1,11 MMDH au 30 juin 2016. Une croissance qui découle essentiellement de la forte hausse de la branche Vie et capitalisation qui est de l'ordre de 74,6% pour atteindre 229 MDH, dépassant la hausse du marché qui est à moins de 4%. Il faut dire que la dynamique apportée par le partenariat avec le CIH y est pour beaucoup. Cependant, bien que cette dynamique permette d'enregistrer une croissance annuelle de 20%, l'assureur a aussi profité de la dynamique de son propre réseau de distribution. «Une dynamique qui continuera jusqu'au 31 décembre», assure le directeur général d'Atlanta Assurances, Jalal Benchekroun. La branche Non Vie n'a pas été en reste et a marqué une hausse de 6,9% à 1,04 MMDH alors que le marché est à moins de 4%. Avec ces niveaux, la part de la branche Non Vie recule à 82,1% et celle de la Vie s'élève à 17,9%. De bonnes performances Pour leurs parts, les charges d'exploitation progressent de 7,5% avec une hausse de 10,1% des frais généraux et de 5% des commissions. Toutefois, le ratio d'exploitation diminue de 2,3% pour se situer à 24,2%. Le ratio combiné, quant à lui, demeure maîtrisé «grâce à une sinistralité stable issue d'une politique de sélection des risques rigoureuse et d'une surveillance du portefeuille en continu», précise Hicham Tabine, directeur pôle finances chez Atlanta Assurances. Le résultat financier affiche une hausse de 27,8% pour se fixer à 257 MDH. Une amélioration profitant de la reprise du marché actions, mais surtout de l'amélioration du rendement de ce portefeuille qui représente 46% des placements de la compagnie. Les autres placements se partagent entre obligations (48%), immobilier (48%) et 2,5% en d'autres actifs. La plus value latente de ce portefeuille est de 1,33 MDH. Grâce à la hausse du résultat financier et la maîtrise des ratios techniques, le résultat technique net s'améliore de 23,7% à 180 MDH. Au final, le résultat net de la compagnie a atteint 153 MDH marquant une croissance de 12,6%. Pour Fatima Zahra Bensalah, administrateur directeur général d'Atlanta Assurances, «cette excellente performance des six premiers mois, tant en termes de chiffre d'affaires que de résultat net consolidé, devrait se confirmer sur l'ensemble de l'année 2017. Atlanta est très fière de ces résultats, et continuera à mettre les efforts nécessaires pour progresser encore dans les années à venir». À l'image des comptes sociaux, les comptes consolidés d'Atlanta Assurances ont enregistré des résultats en amélioration. Durant le premier semestre de 2017, le chiffre d'affaires consolidé du Groupe Atlanta s'établit à 2,37 MMDH contre 2,13 MMDH en juin 2016 reflétant une hausse de 11,3%. Le résultat net consolidé ressort à 191 MDH en hausse de 37,6%. Evolution de la réglementation Il y a lieu de souligner que cette évolution est intervenue durant un semestre qui s'est caractérisé par le déploiement du dispositif réglementaire concernant la loi sur la TRC et la RCD, avec notamment la publication des décrets, arrêtés et conditions générales-types. Le semestre a aussi été marqué par le déploiement de la loi 110-14 sur les évènements catastrophiques. De plus, l'Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS) a élaboré un nouveau projet de circulaire de solvabilité basé sur les risques et l'a soumis au secteur pour examen et discussion. La nouvelle réglementation reposera en plus des exigences quantitatives, sur des exigences qualitatives relatives à la surveillance des risques, mais aussi en matière de communication et d'information. Le premier semestre de l'année a aussi connu la finalisation d'un protocole inter-compagnies sur les maladies professionnelles permettant aux assurés de bénéficier de la procédure de conciliation amiable et d'une indemnisation rapide. Vers une centrale des risques Soupçonnant des fraudes à l'assurance automobile, la profession s'oriente vers la création d'une plateforme électronique (extranet) de partage de l'information. Cette plateforme permettra d'éviter aux compagnies d'assurances de payer le même sinistre deux fois. F repose sur un taux de croissance de 2% pour les ventes et l'EBITDA, soit un taux de marge d'EBITDA de 13,9%.