Le document validé par les élus du Conseil régional englobe plusieurs modifications par rapport à la version approuvée par les commissions. Les grands élus de la région de Casa-Settat qui ont donné leur feu vert à plusieurs projets durant la session de mars, laquelle s'est tenue à Benslimane. Les habitants devraient voir les résultats concrets de cette stratégie à partir de 2020. «Les générations futures» Cet axe se divise en deux initiatives relatives à l'eau potable et à l'environnement, baptisés respectivement «Miahi et «Bayati». 11 projets sont arrêtés pour résoudre la problématique de la gestion hydrique pour un coût estimé à 3,7 MMDH alors que pour le second volet lié au respect des exigences environnementales, les dotations prévisionnelles avoisinent 8,8 MMDH pour 17 projets. Parmi les projets phares, la création d'une station de dessalement des eaux de mer et plusieurs projets destinés à protéger la région contre les inondations. Les projets jugés prioritaires seront financés à hauteur de 750 MDH. Pour les objectifs tracés aux projets environnementaux, le conseil s'attend à ce que des centres de valorisation des déchets puissent voir le jour à l'horizon 2022 et de porter à 30% en 2020 le taux de valorisation au lieu de 5 actuellement. Le rural, véritable indicateur de l'équilibre au sein de la région Pour le 2e axe relatif au «milieu rural intégré», les détails du plan montre que l'accès aux services de base forme le noyau de ce programme global avec un coût estimé à 5,6 MMD portant une dizaine de projets, sans oublier les projets relatifs à la génération des revenus des zones vulnérables et qui devront bénéficier d'une dotation de 2,2 MMDH. La question du transport à l'intérieur des zones rurales de la région a été aussi prise en compte avec 900 MDH qui seront réservés à un projet intégré visant à relier les zones ciblées avec le reste de la région. Les routes rurales qui seront aménagées jusqu'à 2018 s'élève à 4.500 km alors que le nombre des plateformes du commerce de proximité devront atteindre 100 unités pour mettre un terme à la problématique des marchands ambulants. Un package pour le pôle social Le 3e axe de la stratégie régionale concerne «l'attractivité sociale et la qualité de la vie» avec plusieurs projets tracés respectivement pour les secteurs de l'enseignement, le logement, le tourisme et la santé. Ce sont les domaines du logement et de l'urbanisme qui auront la part du lion de l'enveloppe réservée à cet axe avec 19,2 MMDH qui seront alloués à la rénovation urbaine et aux projets de logement au sein de l'ensemble des communes de la région. L'amélioration des services sanitaires publics sera aussi en ligne de mire des responsables régionaux avec 5 projets qui nécessiteront un financement de l'ordre de 5,4 MMDH. Pour le tourisme, la culture et le sport, le conseil régional a préparé une vingtaine de projets intégrés et devra débloquer 4,6 MMDH avec ses partenaires pour leur mise en œuvre dans des délais raisonnables. L'objectif est de créer «des groupements industriels compétitifs» et mettre sur les rails plusieurs projets à caractère urgent avec une dotation de 2,2 MMDH. Un budget important pour la compétitivité Le 4e axe porte sur les entreprises et l'emploi et se focalise sur l'amélioration du climat des affaires et permettra d'injecter près de 16,1 MMDH via 11 projets fixés par ledit plan. La formation devra quant à elle franchir un cap important avec une enveloppe de 1,7 MMDH qui sera réservée au 10 projets validés par le conseil régional. Enfin et pour l'encouragement de l'innovation, les élus régionaux devront trouver les modalités financières adéquates pour la mise en œuvre de 11 projets pour un coût de 560 MDH. Les solutions pour la problématique du transport Le 5e et dernier axe du PDR porte sur l'épineuse question du transport. Des budgets importants ont été arrêtés par le plan en vue de mettre un terme à plusieurs problématiques inquiétantes au sein du tissu urbain, mais aussi rural au sein de la région. Ainsi, 4 plans routiers ont été validés pour les périodes 2023 et 2030. Les détails de projets montrent que 13 programmes sont prévus pour les 6 prochaines années avec un coût avoisinant le 7 MMDH pour le plan routier 2023, alors que 2,1 MMDH seront alloués aux deux projets arrêtés pour la période qui va jusqu'à 2030. Le transport public devra pour sa part bénéficier d'un montant global de l'ordre de 29 MMDH pour la mise en œuvre de 9 projets validés lors de la session de mars 2017. Les projets listés par le PDR englobent un RER reliant l'aéroport Mohammed VI avec la place financière de Casablanca à l'horizon 2023, ainsi que d'un réseau de bus rapides qui devra être fonctionnel au sein des zones encore «enclavées» au sein de la région.