De nouvelles conditions ont été convenues entre le département de tutelle et les représentants des agences de voyage, visant certains critères pour l'obtention du label valable pour 2017 et 2018. Une plus grande liberté sera octroyée aux agences concernant certaines clauses des contrats clients. La contractualisation entre le département du Tourisme et les agences de voyages intéressées par le nouveau label, valable pour la période 2017-2018, devrait subir plusieurs changements en vue de mieux répondre aux attentes des agences. Le département du Tourisme a annoncé que «suite à la réunion tenue au siège du ministère le 30 décembre avec les représentants de la Fédération nationale des agences de voyages du Maroc (FNAVM), des modifications ont été apportées au niveau de l'AMI, du CPS et du contrat client». Les modifications qui ont été apportées touchent essentiellement la prolongation du délai de dépôt des dossiers au samedi 7 janvier pour l'ensemble des agences de voyages, de même que le maintien des documents attestant de la solidité financière des agences. Les modifications ont aussi porté sur la délivrance de l'attestation de la CNSS des 12 derniers mois, en plus du bordereau de la caisse couvrant l'année 2015 et les 10 premiers mois de 2016 pour les agences présentant leur candidature pour la première fois. Le respect du cahier des charges spécifique à chaque produit ainsi que le respect des engagements pris pour la période 2014-2016 figurent parmi les critères les plus décisifs de la labellisation, ce qui a poussé le département de tutelle à se montrer très tatillon envers les agences ayant fait l'objet de sanctions durant les deux dernières années, mais aussi envers les nouvelles agences et celles qui n'ont pas participé au filet de sécurité. L'Etat exige également des agences la délivrance d'une attestation d'adhésion à l'Association régionale de 2016, alors que «celle de 2017 devra être présentée au moment du retrait du label pour l'ensemble des agences de voyages», indique le département du Tourisme. Hormis les modifications relatives aux exigences de candidatures, les modifications convenues touchent aussi le contrat client, consistant à «éliminer l'offre de repas à l'aéroport et laisser celle-ci à la discrétion de l'agence, en plus du maintien du libéralisme en ne fixant pas de limite au nombre de places à commercialiser», précise le nouvel accord trouvé entre les représentants des agences et le ministère.