Le ministère des Affaires étrangères (MAEC) et de la coopération a pointé le rôle de la présidente de la Commission de l'Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, dans le retard qu'accuse le Maroc dans le retour au sein de l'instance africaine. «Ainsi, et après avoir retardé, de manière injustifiée, la diffusion de la demande du Maroc aux membres de l'UA, Mme Nkosazana Dlamini-Zuma poursuit son élan d'obstruction, en improvisant une nouvelle exigence procédurale, inédite et sans fondement ni dans les textes ni dans la pratique de l'organisation, et par laquelle elle rejetterait arbitrairement les lettres de soutien au Maroc émanant des ministères des Affaires étrangères des Etats membres de l'UA», indique le communiqué du MAEC. Tout en condamnant le manque de neutralité de la responsable de l'instance africaine, le MAEC ajoute : «En effet, le Maroc dispose à ce jour, documents à l'appui, du soutien et de la pleine adhésion d'une grande majorité d'Etats membres, largement supérieure à celle requise par l'acte constitutif de l'UA. Ces membres ont, d'ores et déjà communiqué à Mme Zuma des lettres de soutien, formelles et juridiquement valides, à la décision du retour du Maroc dans l'Organisation panafricaine dès le prochain sommet». Tags: Diplomatie Nkosazana Dlamini-Zuma Union Africaine