Comme c'était prévu, le chef du Polisario, Brahim Ghali, n'a pas comparu devant le juge de l'Audience nationale, la plus haute juridiction pénale d'Espagne. Le chef des séparatistes, mis en examen par le juge José de la Mata pour génocide et tortures, ne s'est pas rendu en Espagne où il était prévu qu'il prenne part à une conférence à Barcelone, en soutien à la «cause sahraouie». Le magistrat n'a pas émis un mandat d'arrêt international contre lui mais cette accusation jettera un coup de froid sur les relations entre Madrid et les leaders séparatistes. À cet effet, la représentante du Polisario a dénoncé un «complot hispano-marocain» contre Brahim Ghali, pour «porter préjudice à l'honneur du leader sahraoui», a-t-elle clamé durant la clôture de la conférence à laquelle Ghali devait participer. Selon un site de propagande des séparatistes, au moment où il devait être entendu par la justice espagnole, Ghali a rendu visite «aux soldats du Front», où il les a appelés à «être préparés à toute éventualité» ! Tags: Sahara Polisario Brahim Ghali Espagne Maroc