Bien que des discussions soient menées au sujet des interconnexions électriques entre le Maroc et la France, des difficultés persistent selon Ségolène Royal, ministre de l'Environnement, de l'énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat. Pour la France, « il n'y a pas de réticence sur les interconnexions, mais on a un problème géostratégique car pour passer du Maroc à l'Espagne et le Portugal jusqu'à la France, nous avons la chaîne de montagnes des Pyrénées » explique-t-elle. A cet égard, « le fait de mettre les pylônes de haute tension n'est pas facile sur le plan technique, sur le plan de protection de l'environnement et des espaces naturels, c'est très difficile » ajoute-t-elle. Il y a toutefois une alternative, qui est l'interconnexion par câble sous marin, mais le coût demeure très cher. Par ailleurs, le Maroc poursuit son rôle intégration des marchés régionaux de l'énergie. C'est dans ce sens que le royaume s'active, selon Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'environnement par intérim, à renforcer ces interconnexions électriques avec ses voisins, notamment le Portugal avec 1.000 MW, l'Espagne avec 500 MW et la Mauritanie qui est en cours d'étude. Tags: COP22 Interconnexion éléctrique Energies renouvelables France Maroc