«Les Etats-Unis, première puissance économique du monde, deuxième émetteur de gaz à effet de serre, doivent respecter les engagements qui ont été pris». C'est la phrase qui a fait mouche dans le discours du président François Hollande à l'occasion de l'ouverture officielle des travaux de la COP22. Tout en rappelant au nouveau président des Etats-Unis, Donald Trump, les engagements pris par son prédécesseur, Barack Obama, qui avait ratifié l'Accord de Paris, en 2015, François Hollande a précisé qu'il ne s'agit pas simplement de «leur devoir» mais «c'est leur intérêt, celui de la population américaine», des «entreprises américaines qui ont investi dans la transition écologique». Le président français a montré un signe de détente en déclarant que «la France mènera avec Donald Trump un dialogue dans le respect et l'exigence». Cependant, il a ajouté sur un ton ferme «l'Accord de Paris sur le réchauffement climatique est irréversible en droit et en fait». Pour rappel, Donald Trump, qui avait qualifié le réchauffement climatique de «canular» lors de sa campagne électorale, avait déclaré vouloir revenir sur l'Accord de Paris et supprimer tous les financements américains des programmes des Nations Unies sur le réchauffement climatique. Enfin, le plan de relance de l'industrie qui a constitué le cheval de bataille de Donald Trump pendant sa campagne, est une réelle menace aux engagements pris par Barack Obama, limitant l'usage de certaines énergies fossiles comme le charbon. Tags: COP22 François Hollande Donald Trump Accord de Paris