Selon les résultats de l'étude afférente au plan territorial de lutte contre le réchauffement climatique (PTRC), le cadrage financier s'est chiffré à environ 1,22 MMD. Ce montant représente 38 projets prioritaires à hauteur de 508 MDH, soit 42% du montant des projets dits «d'accompagnement» et inclut 9 projets structurants d'ouvrages de protection contre les inondations. Le Maroc vient de se doter de son premier plan territorial de lutte contre le réchauffement climatique (PTRC) afin de réussir l ́opérationnalisation de sa Stratégie nationale du développement durable (SNDD). C'est en marge de la première journée de la COP22, que ledit plan inscrit dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies contre le changement climatique a été présenté dans le pavillon Maroc pendant une manifestation parallèle (Side Event) consacrée à la résilience des collectivités territoriales marocaines face au changement climatique (CC). En attendant la livraison du PTRC de la région Marrakech-Safi, qui a été également choisie pour l'élaboration de cette feuille de route, l'initiative a été pensée durant la Pré-COP de la région Souss-Massa, qui a traduit la question de la déclinaison des plans nationaux de climat en achevant le volet adaptation de son PTRC alors que l'aspect lié à l'atténuation (en cours de réalisation) sera achevé durant le mois de septembre prochain. «Les indicateurs de vulnérabilité pris par le bureau d'étude du quatrième rapport gouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) concernent essentiellement les questions de sécheresses, l'augmentation récurrente des températures ainsi que les inondations en plus de la diminution de la pluviométrie, l'accroissement de submersion et d'autres phénomènes extrêmes», explique Brahim Hafidi, président de la région Souss-Massa. Selon les résultats de l'étude en question, le cadrage financier s'est chiffré à environ 1,22 MMDH. Ce montant représente 36 projets prioritaires à hauteur de 508 MDH, soit 42% du montant des projets dits «d'accompagnement», et inclut 9 projets structurants d'ouvrages de protection contre les inondations, considérés comme urgents par les parties prenantes, à hauteur de 710 MDH, soit 58% de l'ensemble du cadrage financier. «Les principaux traits de la vulnérabilité sectorielle au niveau de la région Souss-Massa concernent les ressources en eaux, l'agriculture, la forêt et la biodiversité, en plus du littoral et la pêche ainsi que la santé, le tourisme, l'habitat et le transport», souligne Khadija Sami, directrice régionale de l'environnement et responsable de l'Observatoire régional de l'environnement et du développement durable. Dans le détail, les projets d'accompagnement, qui sont au nombre de 38 actions, sont essentiellement orientés vers les secteurs disposant aussi de capacités de résilience, notamment avec une priorité aux ressources en eau en plus de l'industrie, l'agriculture, la pêche et le littoral. Par ailleurs, «la mobilisation de fonds nécessite un accompagnement à la région pour puiser dans tous les canaux de financement internationaux et nationaux», ajoute Khadija Sami. Dans ce sens, la mise à disposition d'un Fonds régional adaptation au changement climatique paraît une formule adéquate pour insérer les initiatives locales. S'agissant de l'évaluation, il est proposé de s'appuyer sur des missions d'expertise externes permettant de renforcer la mise en œuvre du projet. Un des modèles reconnus et recommandés dans le cycle de management du projet est le concept du «backstopping». Tags: COP22 PTRC réchauffement climatique SNDD Marrakech