Le SUV intermédiaire du n°1 coréen vient de passer haut la main les crash-tests américains de l'IIHS. Des épreuves parmi les plus sévères au monde et au terme desquelles le nouveau Tucson est le seul véhicule de sa catégorie ayant décroché la mention «Bien» pour la protection de ses occupants. Les crash-tests de l'Euro NCAP sont peut-être les plus connus dans l'esprit de monsieur Tout-le-monde, mais ceux de l'IIHS sont pourtant bien plus exigeants pour les véhicules et même plus sévères que ceux réalisés par l'administration américaine de la sécurité routière, la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration). Si bien que les épreuves de l'IIHS sont devenues très redoutées par les constructeurs automobiles. Et pour cause, l'IIHS (pour Insurance Institute for Highway Safety) n'est autre qu'un organisme indépendant financé par des compagnies d'assurance nord-américaines et chargé par cette profession (un gros lobby en fait) d'évaluer le niveau sécuritaire de chaque nouveau modèle lancé aux USA et au Canada. Tucson, reçu avec mention À partir de là, il n'est que flatteur pour Hyundai Motor d'annoncer que son dernier rejeton haut sur pattes vient de briller lors des tests de collisions de l'IIHS. En effet, le nouveau Tucson a décroché les meilleurs scores de sa catégorie dans toutes les épreuves dudit organisme sécuritaire, recevant la mention «Bien», tant pour la sécurité du conducteur que pour celle des passagers. L'exploit est tel que l'importateur marocain de Hyundai ne pouvait se passer de le commenter. «La bonne performance du Tucson au test de collision de l'IIHS, un des plus exigeants au monde, reflète notre engagement pour la sécurité des passagers à tous les niveaux. Nous sommes fiers de ce résultat que le Tucson est le seul à avoir obtenu dans sa catégorie», a déclaré Zineb Oukacha, directrice Marketing et Communication de Hyundai Maroc. Puis d'ajouter : «chez Hyundai, nous nous efforçons continuellement de fournir la meilleure sécurité possible à nos clients, quelle que soit la taille, le type ou le prix du véhicule». Des crash-tests très exigeants Il faut dire aussi que ces tests de collision sont les plus drastiques au monde. En plus du choc frontal à 64 km/h durant lequel le véhicule se «crashe» sur 40% de sa largeur (côté conducteur), face à une barrière fixe (comme le fait l'Euro NCAP), l'IIHS reproduit le même crash-test, mais avec seulement 25% de recouvrement de la surface frontale. Non seulement ce choc correspond davantage à la réalité du terrain, mais il a pour effet de se produire dans l'aile et donc le «mou» du véhicule et non dans sa «zone de déformation programmée». Du coup, seuls les véhicules ayant une structure interne suffisamment robuste peuvent empêcher l'intrusion d'éléments dans l'habitacle, une fois la tôle froissée, ce qui compromettrait la sécurité du conducteur. Dans le cas du Tucson, la photo dudit choc montre bien que le véhicule a résisté. Hyundai, qui a énormément investi dans le développement de la nouvelle carrosserie du Tucson, explique cela, entre autres, par le recours à un nouvel acier à la fois plus léger et plus rigide. Au demeurant, le SUV intermédiaire de Hyundai a aussi reçu les louanges de l'IIHS pour ses technologies d'aides à la conduite liées à la sécurité active. Un arsenal dans lequel figurent notamment le contrôle de freinage en descente, la surveillance des angles morts ou encore, le dispositif de freinage automatique d'urgence AEB (pour Autonomous Emergency Braking). À coup sûr, ceux qui liront le présent plaidoyer n'achèteront plus un Tucson pour la seule beauté de son coup de crayon.