Il y a un an, nous titrions, «Le roi Salmane promeut le tourisme à Tanger». Cet été, le souverain de l'Arabie saoudite fait de la perle du détroit une capitale «bis» du royaume saoudien. Il y séjourne pendant deux mois au moins et y reçoit des chefs d'Etat et des leaders du monde entier. Ce n'est pas un fait anodin, car dans un contexte de fortes tensions dues aux risques liés au terrorisme de par le monde, une telle initiative est le meilleur gage de sécurité pour notre pays. Les rois et émirs Abdellah de Jordanie, Hamad de Bahreïn et Tamim du Qatar ont atterri à l'aéroport Ibn Battouta, en invités de marque du roi Salmane. D'anciens chefs d'Etat comme Nicolas Sarkozy ou Tony Blair y ont aussi fait le déplacement pour les mêmes raisons. L'on se rappelle que le roi Salmane prenait ses quartiers d'été au Sud de la France avant de plier bagage pour Tanger, agacé par les critiques déplacées des habitants. Par ailleurs, de par le côté promotionnel de la ville du détroit, ce choix royal crée une forte dynamique économique à plusieurs niveaux, notamment celui des hôtels, qui affichent complets, et des restaurants, qui connaissent des affluences record. Tanger, qui change de visage et s'améliore continuellement, devrait néanmoins penser à renforcer ses infrastructures de divertissement et d'animation dont l'insuffisance pénalise fortement l'énorme potentiel touristique dont elle jouit. Pour ce faire, la wilaya, le conseil de la région et le conseil communal doivent travailler main dans la main et oublier leurs querelles et divergences politiques. Tanger est promise à un bel avenir, pensez-y...