L'Euro 2016 s'est s'achevé après 4 semaines de compétition. Cette édition a été marquée par l'augmentation du nombre d'équipes participantes à 24. Une formule déjà testée par la FIFA en 1994 puis délaissée ensuite car elle offre la possibilité à 4 équipes classées 3e de leurs groupes d'accéder aux tours décisifs. De plus, cela allonge la compétition d'une semaine, ce qui est beaucoup pour certains spécialistes, car elle oblige les joueurs de haut niveau qui jouent fréquemment toutes ces compétitions à le faire chaque 2 ans en plus des saisons sportives classiques de plus en plus longues ! Tant qu'à faire, il vaut mieux passer à 32 équipes comme l'a fait la FIFA, sauf que pour un continent à 54 pays, en qualifier 32 à une phase finale déséquilibrait carrément la compétition et rendrait les éliminatoires inutiles ! L'UEFA n'est pas à sa peine, et sous l'impulsion de son ancien patron Platoch, l'Euro 2020 sera organisé dans 13 villes différentes apprenant à 13 pays différents, Munich (Allemagne), Bakou (Azerbaïdjan), Saint-Pétersbourg (Russie), Rome (Italie), Copenhague (Danemark), Bucarest (Roumanie), Amsterdam (Pays-Bas), Dublin (Irlande), Bilbao (Espagne), Budapest (Hongrie), Bruxelles (Belgique), Glasgow (Ecosse), avec les demi finales et la finale prévues à Wembley, sauf bien entendu si le Brexit en décide autrement ! Une formule nouvelle qui met fin à la notion de pays hôte, et qui oblige les spectateurs à parfois parcourir de longues distances pour suivre leurs favoris, mais qui a l'avantage pour tous les pays de ne pas trop investir et de partager la responsabilité de la sécurité ! Attendons 2020 pour voir ce que ça va donner, mais force est de reconnaître la vision des penseurs de l'UEFA qui anticipent les choses pour éviter que leurs compétitions ne perdent leur attrait, contrairement à ceux de la CAF dont la CAN est devenue, depuis quelques éditions, répétitive, surtout après la désignation du Gabon et de la Guinée équatoriale pour la 2e fois en 5 ans en tant que pays hôte ! Iconoclaste un jour, iconoclaste toujours... Oussama Benabdallah, Enfant de la télé Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.