Un début de semaine en demi-teinte. 3 des 4 principaux indices de la place de Casablanca terminent ce lundi en légère dépréciation. Ainsi, Madex, Masi et Footsie Morocco All-Liquid reculent respectivement de 0,26% à 9.352,40 points, 0,25% à 11.439,41 points et 0,14% à 9.794,44 points. Seul le Footsie Morocco All-Liquid arrive à se maintenir, progressant légèrement de 0,38%, pour terminer à 11.361,76 points. Cependant, le volume des échanges a atteint un niveau supérieur à ceux enregistrés ces derniers temps, avec un montant total de plus d'un milliard de DH, porté essentiellement par les valeur Managem et Attijariwafa bank. Au niveau des variations, les meilleures performances sont à mettre au crédit de CIH (5,99%), Promopharm SA (5,94%), Label Vie (5,93%), Mediaco maroc (5,93%) et Oulmès (5,89%). En sens inverse, c'est essentiellement M2M Group (-6,00%), Disway (-5,99%), Balima (-5,98%) qui accusent les plus fortes variations à la baisse. Enfin, les valeurs CIH et Oulmès ont été réservées à la hausse, quand Balima, elle, a été réservée à la baisse. Les obligations de l'OCP souscrites 7 fois L'émission obligataire de l'OCP a finalement connu le succès que lui prédisait le marché. En effet, sur une offre de deux milliards de DH, l'opération a été clôturée avec un total des souscriptions dépassant 13,4 milliards de DH. Par catégorie d'investisseur, ce sont les OPCVM ainsi que les sociétés d'assurance et organismes de retraites qui se sont accaparé la part du lion avec la soumission d'une demande de prés de 80% du total des souscriptions. En toute logique, ce sont ces deux catégories d'institutionnels qui ont reçu le maximum de titres, avec notamment une allocation de 1,7 milliard de DH. À l'épreuve du risque Le secteur bancaire confirme son rang. Au terme du premier semestre 2011, les établissements bancaires cotés ont pu accroître de 15,14% leurs bénéfices, pour atteindre 4,5 milliards de DH. D'emblée, on peut dire que c'est Attijariwafa Bank qui est le principal vecteur de croissance du secteur. Le groupe bancaire confirme son leadership en réalisant la moitié des résultats des banques cotées, grâce notamment à l'évolution favorable de ses indicateurs commerciaux et à un impact moins important du coût du risque. La performance du CIH se distingue également par rapport à celle de ses concurrents, puisque la filiale de la CDG a pu multiplier par six son RNPG, témoignant ainsi de la réussite de sa stratégie d'assainissement des portefeuilles. Il y a lieu de noter que le CIH est tout de même le seul établissement de la place qui affiche une baisse de ses indicateurs commerciaux, avec notamment une chute de 5,25% de son PNB. En revanche, Crédit du Maroc s'est une nouvelle fois positionné comme le mauvais élève du secteur. La filiale du Crédit Agricole France est la seule banque dont les bénéfices se sont inscrits en forte baisse, perdant 15,45%. Pourtant, CDM n'a rien à envier à ses consœurs au niveau commercial, avec un PNB en hausse de 6%. Cependant, l'aggravation du coût du risque s'est fait plus sentir au niveau des comptes de la banque que sur ses concurrents.