Zahra Maarifi, directeur général de Maroc Export./DR L'Afrique ne pourra émerger qu'avec son propre modèle de développement économique intégré, localement et régionalement, a souligné lundi à Abidjan, Zahra Maafiri, directeur général du centre marocain de promotion des exportations (Maroc Export). La responsable marocaine s'exprimait à l'ouverture des travaux de la 3e édition de la mission d'affaires «B to B in Africa», placée sous le thème «Les écosystèmes industriels : vers une nouvelle génération de partenariat». Et pour atteindre cet objectif, les communautés d'affaires se doivent d'être connectées. Le forum d'Abidjan s'inscrit dans le cadre d'une caravane qui se rendra successivement à Libreville (Gabon) et à Dakar (Sénégal). «Notre continent dispose d'immenses ressources naturelles, humaines et déjà d'un savoir-faire industriel et de services...Néanmoins, il reste acculé à des niveaux de faible valeur ajoutée en raison du manque d'intégration du tissu économique», a poursuivi Zahra Maafiri. D'après elle, les écosystèmes industriels peuvent apporter une réponse appropriée, en favorisant l'intégration et l'échange entre les opérateurs économiques. La directrice générale adjointe du groupe Banque centrale populaire (BCP), Soumia Alami Ouali, a, quant à elle, fait savoir que l'objectif de la BCP en tant que groupe panafricain est de «créer une dynamique de coopération axée tout particulièrement sur le transfert d'expertise, l'échange de biens et services et l'investissement». «B to B in Africa» est en effet le fruit d'un partenariat public-privé, conçu pour favoriser le développement, à l'échelle continentale, des échanges entre les entreprises et tout particulièrement entre les PME et ce, en leur donnant accès aux meilleures opportunités, tout en leur procurant des montages financiers appropriés, a rappelé Soumia Alami Ouali. Tags: B to B in Africa Zahra Maarifi Maroc Export BCP