Après la reprise du marché informatique en 2014, Disway consolide sa force de frappe et surfe sur la vague de hausse qu'embrassent ses marchés. Le distributeur affiche une hausse des ventes importante mais aussi de ses indicateurs financiers. Les grands cabinets tablaient sur une forte reprise du marché IT et c'est chose faite. À fin 2015, le distributeur de matériel informatique et aujourd'hui producteur de produits informatiques, Disway, affichait une hausse de 14% de son chiffre d'affaires consolidé. Cette croissance est la résultante d'une progression importante des ventes de la filiale tunisienne, Disway Tunisie, de 38%. Une progression en ligne avec les prévisions d'IDC, qui tablaient sur une croissance plus prononcée de ce marché en Tunisie et en Algérie ainsi qu'au Maroc et ceci jusqu'en 2017. D'ailleurs, les ventes de Disway Maroc, elles, n'ont avancé que de 4,3%. En revanche, la filiale spécialisée dans la commercialisation des produits d'IBM, Blueway Technology, tire plutôt bien son épingle du jeu. Ses ventes ont progressé au cours de 2015 de 67%. Le résultat d'exploitation s'en trouve ainsi amélioré. Il se bonifie de 34% pour passer de 58,7MDH à 78,9MDH. Le résultat net part du groupe suit le même trend haussier et marque un avancement de 54% se fixant à 61,4MDH au lieu de 39,9MDH réalisé en 2014. Toutefois, le management souligne que cette bonification n'est que la résultante des performances de l'activité de Disway. En effet, l'amélioration du RNPG découle plutôt de la plus-value nette exceptionnelle relative à l'ouverture du capital de Disway Tunisie en faveur d'un nouvel actionnaire. Hors cette opération exceptionnelle, le RNPG devrait se situer à près de 47MDH, soit une croissance de 17%. Forte de ces évolutions, la direction a décidé de proposer à l'assemblée générale ordinaire la distribution d'un dividende de 20DH par action contre 16DH l'année dernière, soit une croissance de 25%. Le total bilan ressort à 1.307MDH contre 1.168MDH à fin 2014, soit une croissance de 12%. La solidité financière du groupe reste maintenue avec un fonctionnement total assuré à 52% par des fonds propres. Côté perspectives, le groupe Disway envisage de poursuivre sa stratégie axée sur le renforcement de sa position d'acteur de référence du secteur de la distribution des technologies à l'échelle nationale et régionale. Ce positionnement sera atteint à travers l'élargissement de son portefeuille de cartes et une expansion sur l'Afrique de l'Ouest. Développement continue Des perspectives qui s'inscrivent dans la continuité de ce qui a été atteint en 2015. Il s'agit notamment du maintien de sa position de leader sur le marché national. Le développement continue de la marque Yooz, qui connaît un essor important à la fois au Maroc et en Tunisie depuis son introduction sur ce marché en 2014, sans oublier un partenariat décroché avec le ministère de l'Education nationale marocain pour l'équipement des étudiants en tablettes dans le cadre du programme Lawhati. L'année aussi a été marquée par la poursuite de l'élargissement du portefeuille des cartes de produits proposés. C'est le cas notamment de la marque Optoma, un des précurseurs dans la conception et la fabrication de vidéo-projecteurs, introduite en septembre 2015. Un peu plus tôt, en avril, Disway décrochait un contrat en Côte d'Ivoire qui porte sur la fourniture à l'Etat ivoirien de 500.000 ordinateurs. Pour rappel, ce marché en Côte d'Ivoire pourrait générer 2 à 3 millions de dollars par an à la société. Afin de mieux servir le marché africain, Disway avait créé en 2013 Disway MEA, une filiale détenue à 100% et dédiée au développement de l'export. Sur le marché boursier, l'action Disway se porte bien depuis la publication de résultats semestriels annonciateurs de la belle reprise que connaît le marché. L'action a, en effet, gagné 11,6% entre la date de publication des résultats du premier semestre 2015 et la fin du même exercice. À ce jour, la hausse est de 10,14% depuis le début de l'année en cours, de 9,64% depuis le début de 2015 et de 49,57% depuis le début de 2013 alors qu'à l'heure où nous mettions sous presse, l'action semblait réagir de manière positive à la publication des résultats annuels.