La troisième compétition la plus prestigieuse du monde du sport, à savoir la Coupe d'Europe des Nations de football, qui aura lieu en France, suscite déjà les critiques d'une partie des Français. Organisé du 10 juin au 10 juillet 2016, la Coupe d'Europe des Nations (Euro) qui aura lieu en France, aura un impact économique et social important sur le pays. L'événement regroupera 24 équipes qui disputeront une cinquantaine de matchs, suivis par deux millions de spectateurs, devrait rapporter 1,3 milliard d'euros, selon le Centre de droit et de l'économie du sport (CDES). Au-delà de l'enjeu sportif, l'Euro 2016 pourrait booster l'économie française. Le CDES a effectué une étude qui s'intéresse aux retombées économiques de la compétition. Les seules dépenses des supporters présents aux stades sont évaluées à 593 millions d'euros, tandis que les dépenses des spectateurs qui suivront les matchs, depuis les Fan-zone, atteindront les 195 millions d'euros. La fiscalité n'étant pas en reste, l'état français profitera de plus de 180 millions d'euros d'impôts sur les dépenses étrangères et la billetterie. Au total, les 2,5 millions de spectateurs dépenseront en moyenne 337 euros par personne. Globalement, le poids économique de l'événement avoisinerait les 2,8 milliards d'euros, dont 1,7 milliard d'investissement dans les différentes infrastructures. Les 10 villes qui abriteront les matchs devraient aussi profiter de la compétition, puisque l'impact économique atteindrait les 221 millions d'euros pour Saint-Denis, la ville qui accueillera, au Stade de France, la cérémonie d'ouverture et la finale du tournoi. Les retombées économiques de l'Euro 2016 ne s'arrêtent pas là, puisque 58% des entreprises qui travaillent sur les chantiers de rénovation des stades et réaménagement des infrastructures sont françaises. Dans les villes de Lyon, Bordeaux ou Toulouse, la préparation de la compétition a permis de faire travailler 20.000 employés. Enfin, plus de 94.000 personnes ont été embauchées pour assurer l'organisation de l'Euro 2016.