Mardi 13 septembre, le portail de recrutement AmalJob organisait son rendez-vous annuel pour la publication des résultats de l'enquête «Emploi aux jeunes 2011». Lors de cet événement, deux conventions ont été paraphées au profit des jeunes diplômés marocains. La première convention a été signée par le ministère de la Jeunesse et des sports (MJS) et la Fondation marocaine de l'éducation pour l'emploi (EFE). L'objectif principal de ladite convention est l'insertion de 15.000 jeunes diplômés dans le monde professionnel. Concernant la deuxième convention, il s'agit d'un protocole d'accord entre l'université Hassan II Mohammedia-Casablanca et AmalJOB.com, et baptisé «projet TATOUAGE pour le suivi et l'insertion des lauréats». Ce projet consiste à faciliter l'insertion des lauréats de l'université Hassan II dans le marché de l'emploi, tout en gardant une traçabilité pour les premiers emplois occupés par les jeunes, une astuce qui permettra à l'université Hassan II d'affiner les formations qu'elle propose et d'adapter ses programmes aux besoins de l'entreprise. Après la signature des conventions, Hicham Lakhmiri, directeur général de AmalJob, a procédé à la présentation des résultats de l'enquête «emploi aux jeunes». Pour rappel, cette dernière a été faite sur la base d'un échantillon de 7.056 hommes et femmes, dont l'âge varie entre 18 et 27 ans. Ces derniers sont issus de toutes les régions du Maroc, et ont différents statuts sociaux (étudiants, jeunes diplômés actifs et inactifs). La mission principale de cette enquête est de traiter la problématique de l'insertion professionnelle des jeunes diplômés pour les encourager à relever le défi et œuvrer pour la cause nationale, mais aussi pour tirer les conclusions et solutions qui s'imposent sur le marché du travail. Parmi les objets de l'enquête, paraît la démarche de recherche d'emploi au Maroc. Il faut dire qu'Internet reste l'outil préféré des chercheurs d'emploi. En effet, 66% des recherches d'emploi se font à travers les sites Internet des entreprises, 47% par le dépôt de candidatures spontanées, et en troisième position, on trouve les portails de recrutement avec 42%. Selon cette même enquête, les lauréats de l'OFPPT et des universités sont surtout attirés par les offres des administrations et entreprises publiques, car ils trouvent qui n'y a pas de précarité dans ce type de structures. Concernant leurs attentes, ces derniers cherchent une structure qui va leur assurer des formations continues, une assurance maladie et une affiliation à la caisse de retraite. Au sujet des obstacles au recrutement, 56% des jeunes sondés trouvent que le manque d'expérience professionnelle reste le premier handicap au recrutement. Le deuxième obstacle réside dans les types de contrat proposés. À signaler que 52% des contrats proposés par les entreprises sont des stages longue durée. Enfin, une bonne partie des sondés trouve que l'inadaptation de la formation reste le handicap historique qui bloque l'insertion des jeunes diplômés au monde de l'entreprise.