Le vice-président de la Banque mondiale pour la région MENA a exprimé, à l'issue de sa visite au Maroc, sa pleine satisfaction des progrès qu'il a pu constater dans différents chantiers, et sa fierté à l'égard de son partenariat avec le royaume. «Nous sommes fiers à la Banque mondiale de notre partenariat avec le Maroc, l'un des pays ayant le mieux réussi sur le plan économique. En témoignent les avancées réalisées dans plusieurs domaines tels, les industries aéronautique et automobile, ainsi que l'énergie solaire». C'est en ces termes que Hafez Ghanem a exprimé, lundi dernier, sa satisfaction quant aux avancées réalisées par le Maroc dans les secteurs qui portent aujourd'hui son économie et garantissent sa croissance. Le vice-président de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), qui visitait le royaume pour la première fois depuis sa nomination, n'a pas lésiné sur les compliments, lors de ses entretiens avec Mohamed Boussaïd, ministre de l'Economie et des finances, pour décrire ce qu'il a pu constater, par lui-même, lors de sa tournée. L'occasion aussi de discuter des différentes voies d'optimisation et d'amélioration des coopérations, ainsi que des moyens pour la Banque mondiale d'apporter davantage de soutien aux politiques économiques et commerciales engagées par le royaume. Ce n'est pas par hasard qu'au même moment, un prêt de 200 millions de dollars, au profit du Maroc, a été préalablement approuvé par l'institution de Bretton Woods. Le Conseil des administrateurs devra se réunir le 3 mars prochain à Washington pour statuer définitivement sur la question. Ce prêt servira à financer le renforcement du dispositif marocain de gestion intégrée des risques liés aux impacts des crises climatiques, le but étant, surtout, de minimiser les effets tentaculaires, financiers, qui en résultent. La valeur du prêt représente 33% d'un vaste programme de 600 millions de dollars, adopté par le royaume. Etalé sur 5 ans, ce programme couvre la totalité du territoire national et préconise la réforme institutionnelle, le renforcement des capacités et le développement de mécanismes de couvertures financières devant servir de bouclier pour les ménages et les entreprises contre la prolifération de tels effets. Un Fonds de lutte contre les effets des catastrophes naturelles (FLCN) sera instauré et servira à couvrir le risque de perte de vies humaines et de destructions de biens. La BM, qui estime que la position géographique du Maroc l'exposent à des vulnérabilités potentielles, souscrit pleinement à ce programme.