Le souverain a procédé hier au lancement de nombreux projets structurants de transport et de voirie à Casablanca. Pour un montant global d'investissement de 8,5MMDH, cette première phase s'inscrit dans le cadre du Plan de développement de la ville de Casablanca (2015-2020). C'est une nouvelle étape dans le développement de la plus grande métropole du royaume. Le souverain a procédé, hier lundi, à la préfecture des arrondissements d'Ain Sebaâ-Hay Mohammadi, au lancement de plusieurs projets structurants de transport et de voirie, destinés à améliorer le cadre de vie de la population locale et à accompagner le développement démographique et urbain de la capitale économique. En premier lieu, citons les projets de réalisation de la deuxième ligne du tramway de Casablanca et de l'extension de la première ligne du tramway. Le roi a également supervisé le lancement du projet d'aménagement de la voirie de la ville ainsi que de la construction de deux échangeurs respectivement près du siège de l'OCP et au niveau du carrefour de Sidi Maârouf. L'ensemble de ces projets devrait mobiliser des investissements de plus de 8,5MMDH, permettant ainsi de poursuivre les efforts en vue de doter la métropole d'infrastructures modernes, aux normes internationales, en mesure de donner un souffle durable au renouveau de la ville et de répondre aux aspirations légitimes de ses habitants. Décongestionnement En effet, les projets de réalisation de la deuxième ligne du tramway de Casablanca et d'extension de la première ligne (4,2MMDH) devront respectivement contribuer à la résolution de la problématique du transport au niveau des axes Ain Diab-Bernoussi et Terminus des Facultés-Lissasfa, en assurant une certaine complémentarité entre les réseaux des bus et taxis. Faisant partie intégrante du programme global de développement du réseau du tramway de Casablanca, doté d'une enveloppe de 16MMDH et visant à atteindre progressivement 110 kilomètres exploitables à l'horizon 2022, ces deux projets portent sur la réalisation d'une seconde ligne de tramway d'une longueur de 15 km (20 stations d'arrêts des voyageurs), ainsi que l'extension sur deux kilomètres de la première ligne, avec la réalisation de deux stations d'arrêt supplémentaires. Ces projets sont financés par le fonds d'appui aux réformes du transport, la Commune de Casablanca, la Région de Casablanca-Settat et des emprunts garantis. Ils seront accompagnés par la création de deux centres de maintenance (respectivement aux stations Sidi Bernoussi et Facultés), ainsi que de travaux d'aménagement de façade à façade pour, à la fois, l'installation de l'infrastructure technique (rails, quais, abris, caténaires, signaux lumineux) et la requalification des voiries et des trottoirs. Les problématiques de circulation à l'entrée sud-est de la ville de Casablanca et de continuité entre les axes RabatEl Jadida et Casablanca Aéroport international Mohammed V devraient également être réglées grâce à la mise en place de l'échangeur (nœud A) près du siège de l'OCP et de trémies sur la RN1 vers El Jadida. Fruit d'un partenariat entre les ministères de l'Intérieur et de l'Economie et des finances, la Commune de Casablanca et l'agence d'urbanisme et de développement d'Anfa, ce projet, qui mobilise une enveloppe budgétaire de 657MDH, favorisera également l'accès direct à Casablanca Finance City à partir de l'aéroport, comme il facilitera les déplacements vers Lissasfa et la route d'El Jadida. CFC plus accessible Pour sa part, le projet d'aménagement de l'échangeur de Sidi Maârouf ambitionne de pallier au problème de congestion du trafic (17.000 véhicules en heure de pointe), d'améliorer la liaison entre les grands pôles de services de la ville (Casablanca Finance City, Technopark) et l'aéroport international Mohammed V et d'assurer davantage de sécurité et de confort de circulation au niveau du carrefour. Cette première phase qui mobilise un budget de l'ordre de 442MDH consistera en la construction d'un viaduc de type pont à haubans, l'aménagement de deux carrefours giratoires sur la route nationale n°11 et des bretelles d'accès au pont. Elle sera financée dans le cadre d'un partenariat entre les ministères de l'Intérieur et de l'Equipement, du transport et de la logistique et de la Commune de Casablanca. Il est à rappeler que ces différents projets s'inscrivent en droite ligne des priorités du plan de développement de la ville de Casablanca (2015-2020) qui tend à améliorer le cadre de vie des habitants de la métropole, à préserver son environnement et son identité et à consolider son positionnement économique pour en faire un véritable hub financier international. Un nouveau Casablanca à l'horizon 2020 Pour ce qui est du projet d'aménagement de la voirie de la ville de Casablanca (3,170MMDH), il permettra le réaménagement et la construction des chaussées, trottoirs et voies piétonnes, le renforcement du réseau d'éclairage public et de signalisation, la modernisation du mobilier urbain et l'aménagement paysager des voies et squares. Ayant pour principaux objectifs la protection de l'environnement, la promotion de la sécurité routière et le renforcement de l'attractivité de la ville, ce projet sera réalisé en six tranches sur la période allant de 2016 à 2020, dans le cadre d'un partenariat entre le ministère de l'Intérieur et la Commune urbaine de Casablanca.