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Le Studio des arts vivants traçe voie
Publié dans Les ECO le 02 - 09 - 2011

Inauguré en octobre 2010, le Studio des arts vivants semble faire l'unanimité chez les Casablancais. Avec 900 élèves inscrits au titre de l'année 2010/2011, le premier centre culturel privé au Maroc a bien réussi son pari. C'est d'ailleurs, la raison pour laquelle la direction du complexe a décidé de lancer sa deuxième campagne d'inscription avec deux journées portes ouvertes les 10 et 11 septembre. S'étalant sur une superficie de 3.000 m2, cette école spécialisée en musique, chant, danse, théâtre et arts plastiques a impressionné jeunes et moins jeunes par son infrastructure qui répond aux normes internationales. La méthode d'enseignement basée notamment sur l'épanouissement personnel et la formation aux arts de la scène fait également partie des points forts du Studio des arts vivants. Pour cette nouvelle année scolaire, la direction table sur un nombre plus important d'inscrits. «Nous avons décidé de mettre en place de nouvelles disciplines afin de satisfaire les demandes de nos élèves», nous précise le propriétaire de ce centre, Fihr Kettani. Il s'agit en effet des danses urbaines et orientale (hip hop, break dance et new stytle) qui feront désormais partie du programme de cette année. «C'est l'artiste Noor qui assurera les cours de la danse orientale», ajoute Kettani. L'autre nouveauté phare n'est autre que l'ouverture de la salle de théâtre qui compte 600 places. «Cela va nous permettre d'accueillir des spectacles tout au long de l'année. D'ailleurs une programmation nationale et internationale a été déjà mise en place», explique le fondateur du Studio.
Un tremplin !
Composé de trois départements (école d'art, galerie d'art et salle de théâtre), le Studio des arts vivants peut s'enorgueillir d'avoir une architecture moderne ainsi qu'une infrastructure solide et sophistiquée. Le budget alloué à ce projet y est pour quelque chose. En effet, la mise en place du Studio des arts vivants a nécessité un budget global de 60 millions de dirhams, financé par Fihr Kettani. Malgré cet investissement conséquent, le fondateur tient à souligner qu'il ne s'agit point d'une école élitiste. «Les tarifs appliqués sont abordables. Le tarif du petit studio par exemple destiné aux enfants de 3 à 6 ans et qui offre une formation pluridisciplinaire est de 4.500 DH par an. Je pense que ce prix n'a rien d'exorbitant par rapport à ce qui s'applique par ailleurs». Ne recevant aucune aide extérieure, le Studio s'est fixé comme objectif de détecter des nouveaux talents, toutes disciplines confondues. La promotion des talents de quartiers défavorisés figure ainsi dans le cahier des charges du centre. Le directeur artistique du Studio s'occupe d'évaluer ces artistes en herbe. Il s'agit donc selon son fondateur, d'une plate-forme tremplin pour les artistes marocains, d'autant plus que bon nombre de partenariats ont été conclus entre l'école et différents centres culturels européens. «Nous sommes en train de tisser notre réseau aux niveaux national et international. Des partenariats sont déjà là pour le confirmer entre notre Studio et l'Espagne, l'Italie... Au niveau national, nous sommes un partenaire actif du festival de Casablanca, de la Fondation des arts vivants... En un mot, nous sommes en cours de finaliser d'autres partenariats qui ne peuvent qu'être de bon augure pour nos élèves», ajoute-t-il. Accueillant l'exposition de cette saison, celle de l'artiste peintre Radia Ben Lhoucine, le Studio des arts vivants regroupe une pléiade de professeurs d'ici et d'ailleurs.
Un exemple à suivre
En osant se lancer dans une aventure pareille, Kettani a démontré qu'investir dans le culturel n'est pas propre aux autorités publiques. «Nous ne pouvons pas nier que la culture est pauvre dans notre pays. Je pense que ce n'est pas le problème uniquement du ministère de la culture. Le privé doit aussi s'impliquer pour résoudre cette problématique», souligne-t-il. Manque d'infrastructures solides et de moyens financiers, ont bloqué depuis toujours la créativité de nos artistes. Un problème que l'on peut surmonter facilement si le privé y met du sien. Vivier de talents qui ne demandent qu'à être découverts, le Maroc a besoin plus que jamais de ce genre d'initiatives.


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