L'Indice synthétique de fécondité (ISF) des femmes marocaines s'est établi à 2,21 en 2014./DR Le nombre moyen d'enfants par femme, qui constitue l'Indice synthétique de fécondité (ISF) s'est établi à 2,21 en 2014 contre 2,47 en 2004, selon les résultats du Recensement général de la population et de l'habitat (RGPH) de 2014 présentés mardi à Rabat. En milieu urbain, la fécondité est passée en dessous du seuil de remplacement des générations avec un ISF de 2,01 contre 2,15 en 2004, d'après ces résultats présentés par le Haut-commissaire au Plan, Ahmed Lahlimi Alami. En milieu rural, elle s'est établie à 2,55 en 2014 contre 3,10 en 2004. «Cette tendance laisse présager une convergence de la fécondité entre les deux milieux de résidence», a relevé Lahlimi. La fécondité est relativement faible dans les régions de l'Oriental (1,9), Souss-Massa (2,0), Guelmim-Oued Noun (2,0) et relativement plus élevée dans les régions de Dakhla-Oued-Ed Dahab (2,9), Marrakech-Safi (2,4) et Beni-Mellal-Khénifra (2,4), d'après le HCP. Moins de célibataires Par ailleurs, la proportion de célibataires a diminué parmi les hommes de 45,7% en 2004 à 40,9% en 2014 et parmi les femmes de 34% à 28,9% respectivement et ceci en faveur des mariés dont la part a augmenté de 53% à 57,3% parmi les hommes et de 54% à 57,8% parmi les femmes. Cette baisse du célibat, «plus marquée parmi les jeunes», constitue une inflexion de la tendance observée durant les dernières décennies, a fait savoir Lahlimi, notant que la part des femmes célibataires âgées de 25-29 ans a augmenté de 35,1% en 1994 à 40,7% en 2004, pour diminuer ensuite à 32,6% en 2014. Le taux de célibat a été en 2014 plus élevé parmi les femmes (6,7%) que parmi les hommes (5,1%), a-t-il précisé.