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CDM rallonge ses câbles en Côte d'Ivoire
Publié dans Les ECO le 29 - 01 - 2013

Câblerie de Côte d'Ivoire coûtera 100 MDH d'investissements. Les détails du projet sont déjà ficelés. Le groupe marocain est en prospection du foncier. En attendant, Câblerie de Mauritanie est à 80% achevée. Elle devrait démarrer en 2014.
100 millions de dirhams (MDH), c'est l'investissement que s'apprête à débloquer les Câbleries du Maroc dans le financement de la construction d'une unité industrielle en Côte d'Ivoire. Les détails du projet sont déjà arrêtés au niveau central du groupe et les prospections foncières sont en cours, en partenariat avec le Centre de promotion des investissements en Côte d'Ivoire (CEPICI). «Câbleries de Côte d'Ivoire» devrait ainsi s'étendre sur une superficie de près de 40 à 50.000 m2, avec une production destinée essentiellement à alimenter le marché local. Le chantier de construction de l'unité industrielle devrait s'étaler sur les trois prochaines années, avec une entrée en production attendue pour fin 2015. La région abidjanaise, cœur économique du pays, est pour le moment vue comme la plus probable pour abriter cette structure. Pas moins de 300 nouveaux emplois devraient ainsi être créés, suite à la livraison de l'usine. Ce projet en rappelle d'ailleurs un autre, lancé en décembre 2010 à Nouakchott, en Mauritanie. Il porte en effet sur les mêmes caractéristiques : un peu plus de 10 millions d'euros d'investissement (environ 120 MDH) pour 40.000 m2 de superficie. Deux ans plus tard, les travaux sont toujours en cours, mais Youssef Tagmouti, le responsable export de CDM, rassure. «Nous sommes à 80% de réalisation du site. Les machines sont déjà commandées et devraient être installées d'ici la fin de cette année, ce qui suppose une entrée en production sur la même échéance ou un peu plus tard». Le groupe se prépare donc à une réelle montée en puissance dans sa stratégie de développement sur le continent dès 2014, avec la livraison du site mauritanien et, deux ans plus tard, celui implanté sur le marché ivoirien.
Cinq sites d'ici 2015
Cette stratégie a démarré il y a près de dix ans, avec un premier investissement réalisé au Sénégal, dans la région dakaroise. Le projet a bien pris et a ouvert les appétits au groupe marocain spécialiste des câbles. Un second projet est aujourd'hui déjà opérationnel sur le même marché sénégalais, depuis bientôt une année. Il s'agit de fait d'une petite unité de production implantée dans la localité de Rao, dans la région de Saint Louis, au Nord du Sénégal. Cette nouvelle unité permet d'alimenter cette région, ainsi que celle du sud de la Mauritanie. «Il est à cheval sur deux marchés. L'unité de Rao est de fait en train de jouer actuellement le rôle que joueront les Câbleries de Mauritanie», nous explique-t-on auprès de CDM. Une fois en production, le site de Nouackchott devrait en effet prendre le relais sur le marché mauritanien et une partie du marché malien, tandis que la plateforme de Rao devrait ensuite se reconcentrer sur le marché sénégalais. Un troisième projet devrait d'ailleurs sortir de terre dans quelques années, sur ce même marché. Les responsables de CDM sont en effet aujourd'hui en phase de démarchage avec ceux de l'Agence sénégalaise de promotion des investissements (Apix), pour l'acquisition du foncier qui devrait accueillir cet investissement, dans la localité de Diamniadio, site à vocation industrielle à l'est de Dakar. Au total, CDM devrait ainsi se retrouver avec cinq principales implantations stratégiques sur le continent, à l'horizon 2015. Le Sénégal devrait également être, à terme, la base logistique des activités du groupe en Afrique de l'Ouest francophone.
Marché favorable
Le fait est que plusieurs programmes d'électrification rurale et d'extension de réseaux électriques sont actuellement en cours dans ces pays, à des niveaux diversement avancés. L'essor des secteurs des télécoms est également parmi ces facteurs qui ont rendu ces marchés attractifs pour CDM, qui anticipe une demande prévue en forte croissance sur les prochaines années. C'est le cas de la Mauritanie, en l'occurrence, où l'unité de fabrication de câbles devrait être la première sur un marché local jusque là alimenté par les importations. Pour les responsables du groupe marocain, «une offre locale permettra d'adresser une demande de plus en plus importante, en prenant en compte les spécificités techniques du terrain». Le prix sera également un bon allié du groupe marocain, pour faire accepter ses produits sur ce marché. C'est en tout cas la philosophe qui semble caractériser l'intérêt de la structure pour certains marchés bien précis du continent. Par ailleurs, plusieurs des gouvernements de ces pays ont mis en place des cadres très incitatifs aux investissements nationaux ou étrangers, jouant sur l'octroi du foncier ou sur une fiscalité moins contraignante.
Youssef Tagmouti
directeur central CDM
«Une logique de parts de marché à prendre»
Les ECO : Quelle connexion devrait être établie entre ces projets d'investissements et vos activités au Maroc ?
Youssef Tagmouti : En fait, toute cette stratégie sera déclinée à partir du Maroc. Nous disposons en effet d'un total de sept sites de production sur le marché local. L'un deux, celui de Tit Mellil, récemment lancé sur une superficie de 300.000 m2, est exclusivement dédié à fournir tous nos marchés à l'export. La logique est de restructurer notre stratégie à l'export. Les unités de production que nous sommes en train d'installer un peu partout sur le continent, devraient ainsi, à terme, constituer des prolongements de celle de Tit Mellil. L'objectif est de se rapprocher des marchés à potentiels, afin de mieux adresser la particularité de leur demande.
Concrètement, quel serait le modus operandi adopté ?
Pour un début, le site de Tit Mellil va accompagner la montée en régime progressive de la production des futures unités ivorienne et mauritanienne en construction. 70% de leur production se fera à partir de Tit Mellil, pour compenser les capacités de départ des structures subsahariennes, jusqu'à ce que leurs cadences de production atteignent leur rythme de croisière. À partir de là, elles deviendront totalement autonomes en termes de capacités à adresser leurs marchés respectifs.
Avez-vous déjà estimé le retour sur investissement ?
Il faut noter que la rentabilité est certes parmi nos objectifs, mais ne figure pas en priorité. Nous sommes plutôt davantage sur une logique de parts de marché à prendre. Nous cherchons d'abord à être les premiers installés sur les différents marchés, en ce qui concerne la fabrication des câbles. Une fois la place de leader garantie, nous pourrons ensuite nous intéresser à la rentabilisation de ces investissements et aux manières d'en tirer le maximum de retours.


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