Déjà partenaires en matière de diesel, les groupes BMW et Toyota signent un nouvel accord de coopération. Objectif : développer un véhicule commun à pile à combustible. Nagoya (Japon), le 24 janvier 2013 : l'image est plus que symbolique et la poignée de main, visiblement chaleureuse. Entre Akio Toyoda et Norbert Reithofer, patrons respectifs de Toyota Motor Corporation et BMW Group, l'entente ne peut être que cordiale après la signature d'un nouvel accord étendant leur coopération à de nouveaux domaines. Plus précisément, les deux groupes automobiles ont signé un partenariat technologique axé sur plusieurs points. Le premier et principal n'est autre que le développement conjoint d'«un système de véhicule à pile à combustible comprenant non seulement la pile elle-même et le système, mais aussi le réservoir à hydrogène, le moteur électrique et la batterie», lit-on sur un communiqué. Les ingénieurs nippons et leurs homologues allemands vont donc travailler main dans la main afin de sortir ledit véhicule commun à l'horizon 2020. Outre la mise en commun des ressources (recherche & développement) concernant la pile à combustible et la batterie lithium-air, sont aussi concernées par cet accord, les technologies d'allègement des véhicules par l'utilisation de matériaux composites (et en particulier la fibre de carbone), ainsi qu'une plateforme commune (châssis et composants) pour une voiture de sport de gamme intermédiaire. De l'avis de plusieurs analystes, ce partenariat est gagnant-gagnant dans la mesure où chacun des deux groupes a un réel savoir-faire à partager. Toyota, pionnier de la voiture hybride a une longueur d'avance en ce qui concerne les batteries au lithion-ion, tandis que BMW, lui, est à un stade très avancé en matière de véhicules à hydrogène, lesquels utilisent des piles à combustible. Idem pour ce qui est des technologies d'allègement, avec des produits (Lexus LFA Concept et BMW i8) qui se valent (sur la balance) ou presque.