En marge de la conférence tenue la semaine dernière par les responsables du groupe minier marocain pour communiquer ses résultats financiers, Managem a dévoilé quelques faits marquants de ses activités sur le continent. Il s'agit notamment de la production d'or dans le région du Bakoudou, au Gabon. Le groupe poursuit également au Soudan un programme d'exploration sur le permis bloc 15 avec la réalisation de 97.508 m de sondage. Dans ce même pays, le groupe construit actuellement une unité industrielle pilote de production de lingots d'or, d'une capacité de 300 kg/an. L'investissement réalisé sur ce site est de l'ordre de 5 millions de dollars. Le groupe prospecte aussi en République démocratique du Congo. Le cuivre est l'une des principales ressources qui intéressent Managem dans ce pays. IDE. La Malaisie dépasse la Chine La Cnuced a révélé en début de semaine dernière que la Malaisie est devenue en 2011 le premier investisseur asiatique en Afrique avec 19,3 milliards de dollars d'investissement devant la Chine qui totalisait 16 milliards et l'Inde 14 milliards. Sur la même année, les Malaisiens se classaient au 3e rang mondial des investisseurs étrangers en Afrique, derrière la France et les Etats-unis, mais devant la Chine et l'Inde. Les investissements directs de Kuala Lumpur dans le monde ont ainsi plus que quintuplé ces dix dernières années pour atteindre 106 milliards de dollars à la fin 2011. Ce rapport présenté en prélude du 5e sommet des BRICS a indiqué que les IDE vers les 5 principaux pays émergents ont atteint 263 milliards de dollars, soit 20% du total des investissements directs mondiaux contre 6% il y a 10 ans. Finances. Les BRICS alternatives à la BM et au FMI ? La future banque de développement conçue par les cinq pays émergents des BRICS (Le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud) servira d'alternative au Fonds monétaire international (FMI) et à la Banque mondiale (BM), en termes d'obtention de financements. Cette banque de développement défendra aussi les intérêts des BRICS, ont souligné à la presse des économistes, faisant savoir que la banque permettra également de promouvoir les investissements au sein des pays membres et dans d'autres marchés émergents. Dotée d'un capital de départ de 50 milliards de dollars, soit 10 milliards par pays, cette banque devrait permettre le financement de grands projets d'infrastructures en Afrique, notamment dans le domaine des transports, ont tenu à préciser les experts, notant que les BRICS devraient aussi mettre en commun une partie de leurs réserves de change pour s'entraider en cas de choc conjoncturel. Finances. IFC investit la finance islamique Selon l'agence Ecofin, la filiale de la Banque mondiale a annoncé hier un investissement de 5 millions de dollars pour acquérir 15% de Gulf African Bank, l'une des deux banques kényanes exclusivement dédiées à la finance islamique. Cette intervention d'IFC permettra à Gulf African Bank de renforcer ses fonds propres et d'accroître ses financements aux particuliers, PME et aux femmes entrepreneurs. En plus de cet investissement en fonds propres, IFC met à disposition de Gulf African Bank 3 millions de dollars pour le financement des opérations d'importation et exportation. Gulf African Bank a été créé en 2007 par des investisseurs institutionnels d'Afrique du Nord et du Moyen-orient. Il s'agit du premier investissement de l'IFC dans une institution islamique en Afrique subsaharienne. Pharmacie. Saidal «dope» ses capacités Le principal groupe pharmaceutique algérien vient d'annoncer un investissement de 100 millions d'euros pour la construction de trois nouveaux sites de production pharmaceutique à Cherchell-Tipaza, Constantine et El Harrach, de source de presse. L'objectif est de couvrir 20% des besoins nationaux à l'horizon 2015, l'Algérie important chaque année près de 3 milliards de dollars de médicaments. Les entreprises Bonatti (Italie), Emte (Espagne) et Softal (Algérie) ont été sélectionnées pour la réalisation de ces unités industrielles qui seront opérationnelles dans un délai de 24 mois. Saidal compte à ce jour 10 usines de production, 3 unités de commercialisation et un centre de recherche et développement. L'entreprise est l'une des rares cotations de la Bourse d'Alger.