L'économie malienne se redresse, avec le retour progressif de l'aide des bailleurs de fonds et de la confiance des investisseurs, au sortir de la pire crise politique et sécuritaire que le pays ait connue au cours de son histoire récente, selon un communiqué du FMI. Le nouveau prêt de 46 millions de dollars du FMI appuie le programme de réformes structurelles qui vise à promouvoir une croissance robuste propre à faire reculer la pauvreté. Le 18 décembre dernier, le Conseil d'administration du FMI a approuvé un nouvel accord en faveur du Mali au titre de la facilité élargie de crédit pour un montant de 46,2 millions de dollars. Cette décision a ouvert la voie à un décaissement immédiat de 9,2 millions de dollars. Ecobank toujours dans la zone de turbulences Cela part dans tous les sens dans le top management de l'une des plus grandes banques de la région ouest-africaine. Le gendarme nigérian de la Bourse, le Securities And Exchanges Commission (SEC), vient de publier une note dans laquelle il invite le groupe bancaire à procéder à des ajustements sur son organisation, dans le cadre d'une Assemblée générale extraordinaire qui devrait se tenir avant fin février 2014. Un nouveau président du conseil devrait être désigné au terme d'une sélection crédible, selon les injonctions de la SEC. La commission nigériane est parvenue à plusieurs recommandations suite aux conclusions d'une enquête commandée auprès du cabinet international d'audit KPGM. Pour rappel, Ecobank est présente dans plus d'une trentaine de pays dans le continent. UEMOA, 4 MM d'euros d'émissions de titres en 2014 Les économies de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) comptent lever 4,5 milliards d'euros en 2014 à travers l'émission de titres publics. De source de presse, une nouvelle agence - UMOA-Titres – a d'ailleurs été créée pour coordonner leurs recours aux marchés financiers. Pour le magazine Jeune Afrique, c'est «la première fois de l'histoire de l'Union qu'un programme annuel coordonné et planifié de ces émissions est accessible au public tout comme aux investisseurs. C'est le fruit du travail réalisé par la toute nouvelle agence UMOA-Titres». Les titres BOA en mal de séduction Le 8 janvier 2014, le prestataire des services d'investissement Actibourse a rendu public le le bilan, pour le compte du deuxième trimestre de l'année 2013, du contrat de liquidité qui le lie aux filiales du groupe Bank of Africa (BOA), cotées sur la Bourse régionale des valeurs mobilières de l'UEMOA. Les retombées de ce bilan, reprises par l'agence financière spécialisée Ecofin, indiquent que «pour la période de référence, les volumes de transactions ont baissé pour l'ensemble des filiales, à l'exception des opérations effectuées sur les titres BOA Niger». Celles-ci ont en effet progressé de 39,20% (6.435 titres au 31/12/2013, contre 3.913 au 31/06/2013) en volume et de 40,2% en valeurs. En revanche, la plus forte baisse a été enregistrée sur la gestion des titres BOA Burkina Faso. Ceux-ci ont connu un recul affiché de 76,48% sur les volumes (501 titres contre 2.131) et de 73,51% en valeur.