Plus de 2.000 postes d'emplois supplémentaires sont disponibles dans le secteur des TIC pour cette année. C'est ce qui ressort du rapport préliminaire d'enquête des salaires TIC 2011, récemment confectionné par la Fédération des technologies de l'information, des télécommunications et de l'offshoring (APEBI). Celle-ci, qui a porté sur 31 métiers du secteur révèle aussi que l'inflation des salaires a connu une régression par rapport aux années 2008 et 2009. Concernant le turnover, qui perturbe depuis toujours les entreprises du secteur, il a reculé à 10% cette année contre 14% en 2009. L'enquête révèle par ailleurs que le budget de formation, volet très important dans le secteur, a connu une très nette progression pour 2011. Enfin, une bonne nouvelle pour les salariés du secteur, la prévision moyenne d'augmentations de salaires est de 5%. Par ailleurs, il faut rappeler que l'APEBI a réalisé un référentiel de métiers et compétences. Le but est d'enclencher la mise en œuvre de l'approche par compétences pour aboutir à une meilleure définition des politiques RH et une mise en œuvre de la gestion des ressources humaines dans les entreprises du secteur. À terme, l'APEBI vise également à mettre en place un baromètre des salaires. «Ce baromètre qui sera disponible dans quelques jours permettra aux entreprises d'avoir plus de visibilité lors des recrutements et des augmentations de fin d'année. Il servira de rempart contre l'inflation des salaires dont souffre le secteur», souligne Abdallah Deguig, président de l'APEBI. La démarche suivie par la fédération lors de la préparation de ce baromètre consiste à évaluer l'importance des compétences par rapport au poste occupé. «Il s'agit aussi d'indiquer le niveau de rémunération», ajoute le président. En effet, ce baromètre comportera les informations détaillées sur 30 profils les plus demandés dans le secteur. L'échantillon sélectionné pour la réalisation du baromètre est composé par l'ensemble des membres de l'APEBI, les grandes entreprises et banques en partenariat avec l'AUSIM, et les TPE en partenariat avec l'ASTEC.