Au dernier Salon de Détroit, le numéro 1 mondial du pneumatique a présenté une technologie de pneu inédit. Son atout : ne jamais déraper sous la pluie, même usé ! Le pneu increvable car sans air (Airless), la roue intégrant un moteur (Active Wheel), le pneu à chargement vertical (PAX) ou encore les gommes à faible résistance au roulement (Energy Saver)... autant d'innovations à travers lesquelles Michelin est passé leader incontestable dans la recherche pneumatique. Présentée il y a quelques semaines au Salon de Détroit, sa dernière innovation en date ne manque pas d'intérêt, et pour cause, le «Michelin Premier A/S» est le premier pneu à structure de bande de roulement évolutive. De quoi s'agit-il? D'une gomme pouvant conserver intact et au fil des ans, un niveau d'adhérence sur route mouillée et ceci, indépendamment de son degré d'usure ! Une propriété inédite, rendue possible grâce à la technologie EverGrip, développée par le pneumaticien clermontois. L'explication de cette adhérence à toute épreuve, y compris à celle du temps, réside dans la structure même de la partie la plus exposée du pneu : la bande de roulement. Celle-ci est composée d'un mélange de gommes pouvant évoluer dans le temps. Partant du principe que les rainures du pneu doivent subsister, puisque ce sont elles qui évacuent l'eau vers l'extérieur, le pneumaticien a mis au point une bande de roulement dont les rainures s'élargissent avec l'usure. Du coup, la réduction de la hauteur est compensée par une plus grande largeur (des rainures), permettant ainsi de maintenir la même capacité d'évacuation d'eau. En outre, la technologie EverGrip recourt aussi à une bonne dose de silice et d'huile de tournesol, des ingrédients qui, même à faible température, améliorent le grip sur sol mouillé. Vendu dès le printemps 2014 (mais seulement en Amérique du Nord), ce pneu devrait révolutionner la conduite hivernale et contribuer à la sécurité routière. Recherche : Ford aura sa voiture à conduite autonome La prestigieuse université de Stanford et le très réputé Massachusetts Institute of Technology (MIT). Tels sont les deux partenaires de choix retenus par le groupe Ford pour développer son projet de voiture autonome, un véritable défi technologique pour l'automobile de demain. Une thématique sur laquelle le géant américain est déjà à un stade avancé avec, comme prototype, une Fusion capable d'évoluer sur la route, sans l'intervention d'un conducteur humain ou presque (photo). Un véhicule expérimental utilisant des technologies comparables aux sonars des dauphins et des chauves-souris, afin de détecter (et éviter) les voitures, les piétons, les animaux et autres obstacles. Pour respecter l'échéance qu'il s'est fixée, soit l'horizon 2025, le groupe Ford comptera sur l'appui scientifique des deux universités précitées. Ainsi, les chercheurs de Stanford travailleront sur les capteurs du véhicule et leur aptitude à détecter l'environnement extérieur. Quant au MIT, ses études seront axées sur les méthodes permettant d'anticiper le comportement des autres véhicules et des piétons, afin de rendre la voiture capable de définir une trajectoire et ainsi de les éviter.