Dans le cadre de sa stratégie de développement à l'international, la Compagnie minière de Touissit (CMT) vient d'annoncer le renforcement de sa participation dans le capital de la société guyanaise Auplata, passant de 7,8% à 27,02%, devenant ainsi son principal actionnaire. Principal producteur d'or en Guyane française avec une production annuelle de 594kg (+14% par rapport à fin 2012), Auplata dispose de plus de 700 km2 de permis et de titres miniers. En parallèle, la société guyanaise a annoncé récemment avoir reçu l'autorisation pour la construction d'une unité pilote de traitement de concentrés aurifères utilisant le procédé de cyanuration, devant permettre d'augmenter à terme la production annuelle de près de 20%. Dans cette optique, Auplata a annoncé sa volonté de procéder à une augmentation de capital, réservée en priorité aux actionnaires actuels, d'un montant maximum de 5 millions d'euros, laquelle vise à renforcer les ressources financières de la société. faisant suite à cette nouvelle, BMCE Capital Bourse a annoncé qu'elle maintient une opinion positive sur CMT, dans l'attente de la publication de ses comptes annuels 2013. Masi. Evolution haussière en mars À court terme, le MASI devrait poursuivre en mars, une évolution haussière entamée à la fin du mois de février, ponctuée par quelques corrections techniques. Ce sont là les prévisions des analystes de Sogécapital Bourse concernant l'évolution du baromètre de la Bourse de Casablanca. La place casablancaise a en effet clôturé le deuxième mois de l'année 2014 dans un regain de confiance. «L'évolution du MASI durant le mois de février conforte nos prévisions précédentes d'une évolution de l'indice en dents de scie au début du mois avant de retrouver le chemin de la hausse», soulignent les mêmes analystes. L'indice phare de la Bourse de Casablanca s'établit à fin février à 9.442,36 points, portant sa performance year-to-date à 3,60%. Graphiquement, il y a lieu de constater que le baromètre de la place casablancaise a entamé un retournement d'une tendance baissière à une tendance haussière, conforté par une amélioration des volumes sur le marché central. De ce fait, «l'indice devrait se diriger à moyen terme vers un premier objectif de 9.500 points, suivi d'un deuxième objectif de 9.680 points», prévoient les analystes de Sogécapital Bourse. Salafin. Le cours cible fixé à 672,4 DH CFG Group semble être optimiste quant à l'évolution du cours de l'action salafin et recommande même aux investisseurs d'acheter le titre. Ce dernier devrait en effet atteindre 672,4 DH, soit une hausse potentielle de 20% par rapport au cours de clôture de vendredi de 561 DH. La recommandation de CFG Group est confortée par le fait que Salafin affiche le meilleur coefficient d'exploitation du secteur (31,2%, contre une moyenne de 39 %). De plus la société affiche des niveaux de rentabilité attrayants, avec le meilleur ROA (2012) parmi les sociétés cotées du secteur (2,6% contre 1,9% pour le secteur) et un ROE (2012) de 15,2% malgré un ratio de solvabilité de 24,7%. «Ce haut niveau de capitalisation devrait permettre à Salafin de capturer la croissance future du marché, voire d'éventuelles opportunités de croissance externe», affirment les analystes de CFG Group. Dépôts à terme. Baisse des taux à 6 mois Le taux moyen pondéré des dépôts à 6 et 12 mois observé par Bank Al-Maghrib au niveau des banques est resté relativement stable, par rapport au taux observé en décembre dernier (3,88%), passant à 3,83% en janvier. Toutefois, selon les derniers chiffres de la Banque centrale, cette évolution traduit une baisse de 13 points de base des taux sur les dépôts à 6 mois, alors que la moyenne des taux sur les dépôts à un an n'a gagné que 1 point. Les taux se sont ainsi chiffrés à 3,58% pour les dépôts à 6 mois et à 4% pour les dépôts à 1 an. Notons toutefois que ces taux sont des moyennes : en effet, les taux des dépôts à terme varient en réalité d'une banque à l'autre, selon le montant déposé et la taille du client.