Le Mali, le Ghana et le Burkina seront ses nouvelles aires d'activités. L'acquisition de l'ivoirien GEMA Conctruct est la confirmation de la dimension continentale du groupe. Le segment de la cimenterie fait partie des secteurs stratégiques pour DLM. Le spécialiste de la construction métallique lourde a de grandes ambitions sur le marché continental. Le Mali, le Ghana et le Burkina devraient constituer les prochaines frontières de ses activités. Le groupe marocain est convaincu du potentiel que constitue le développement industriel et infrastructurel du continent, une aubaine qu'il compte bien saisir en région subsaharienne. Ses activités seront dorénavant principalement portées par GEMA Conctruct (GECO), sa seconde filiale récemment acquise dans la région, et qui vient en renforcement de l'offre déjà déployée par DLM Sénégal. L'opération a sans doute été l'un des faits les plus marquants de l'exercice 2013, dont les résultats ont été présentés la semaine dernière à Casablanca par les responsables du groupe. GECO est en effet l'aboutissement d'un important projet de développement des activités de DLM sur le continent. Le groupe a confirmé sa dimension internationale en s'implantant en Côte d'Ivoire et au Congo en finalisant l'opération de prise de participations majoritaire de 51% dans GEMA Conctruct (GECO). L'enseigne, basée en Côte d'Ivoire, opère également sur le marché du Congo-Brazzaville, sur le marché de la construction métallique et d'ensembles industriels clés en main. À fin 2013, GECO affichait un chiffre d'affaires de quelque 90 MDH, avec plus d'une quarantaine de chantiers réalisés en région ouest-africaine sur les 7 dernières années. Le marché subsaharien demeure stratégique pour DLM. Le segment de la cimenterie, par exemple, fait partie des secteurs dans lesquels le groupe marocain compte renforcer son positionnement, via sa Business Unit Cimenteries Œuvres d'Art. En 2013, celle-ci a largement dépassé ses objectifs grâce à une importante commande de montage de cimenterie sur le marché équato-guinéen. Croissance Globalement, le groupe reste sur des performances stables, avec une évolution de ses activités qui s'est traduite par une importante hausse de la production appréciée à hauteur de 77% par rapport à 2012, pour atteindre 803 MDH. Cela traduit, selon les responsables de DLM, «la montée en puissance du fonctionnement en plein régime de l'investissement de Tit Mellil, au 2e semestre 2013». Sur le volet purement commercial, la prise de commande est évaluée à une valeur de 937 MDH, alors que ce chiffre était de 910 MDH en 2012. Sur la base de l'ensemble de ces indicateurs, les responsables de DLM jugent leur objectif commercial, pour l'exercice 2013, «atteint». Par ailleurs, il faut savoir que le carnet de commande du groupe au 1er janvier 2014 est de 1.660 MDH, assurant ainsi les chiffres d'affaires des deux prochains exercices. «Les exercices 2012 et 2013 ont été une période de fort développement tant au niveau des investissements que du développement à l'international», commente-t-on auprès du management du groupe.