100 millions de traitement sont sortis des chaînes de l'usine au Maroc, soit 25% de plus par rapport à 2012. Cette production a été exportée vers une trentaine de marchés dans le continent. Le segment antipaludique est en très bonne santé chez Sanofi. Le site industriel dont dispose le groupe au Maroc a dépassé à fin 2013 le seuil des 100 millions de traitements antipaludiques produits sous la marque Asaq Winthrop. Ce volume est en progression de 25% par rapport à 2012, et porte à 500 millions de traitements le volume global fabriqué depuis 2007 à partir du site de Zenata. Sanofi Maroc consolide ainsi son positionnement sur le marché continental. Le site est devenu un maillon de taille dans la chaîne de production du groupe pharmaceutique. Plus de 500 MDH d'investissements auront été nécessaires à cette fin. Cette manne a surtout été investie sur les cinq dernières années, dans la modernisation de l'outil de production. L'Asaq Winthrop, le produit phare du fabricant pharmaceutique, est aujourd'hui présent dans 30 marchés dans le continent. Face à la problématique de l'accès aux soins médicaux, le groupe soutient déployer beaucoup d'efforts dans la maîtrise des coûts de ses produits, ainsi que leur accessibilité rapide et facile dans les marchés des pays concernés en développant son dispositif logistique. Il y a u peu plus d'une année que l'enseigne s'est dotée d'une importante plateforme logistique «dernier cri», juxtaposée à son site industriel de Zenata. Supply-Chain Le projet a coûté plus de 200 MDH au groupe, et se présente aujourd'hui comme le plus grand centre de distribution de produits pharmaceutiques du groupe dans le continent. La plateforme a une capacité de traitement de 1.300 références produits générées par la filiale marocaine, entre celles destinées à l'exportation vers les pays d'Afrique subsaharienne, celles du marché marocain, et celles de l'importation de produits finis. «Ce modèle de centre de distribution a la particularité d'intégrer à la fois les nouvelles technologies, les services de pointe et le respect de l'environnement», rappelle Haissam Chraiteh, président-directeur général de Sanofi au Maroc. Cet investissement s'inscrivait également dans le cadre du contrat-programme national visant à définir un cadre général pour le développement de l'industrie pharmaceutique marocaine. L'opérationnalisation de la plateforme est basée sur des «normes draconiennes de qualité», de BPD (bonnes pratiques de distribution) et HSE (hygiène, sécurité et environnement). Selon le PDG de Sanofi Maroc, «une optimisation de la distribution peut contribuer à terme à une baisse sensible du prix des médicaments».