Le tourisme lié à la chasse rapporte au Maroc une recette moyenne annuelle de l'ordre de 60MDH, versée par les 40.000 chasseurs nationaux, selon le Haut-commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD). Le secteur de la chasse participe au développement régional et local et à l'amélioration des recettes de l'Etat. Il crée notamment 2 millions de journées de travail en milieu rural par an, en plus de la commercialisation des produits du terroir, relève le HCEFLCD. Le Maroc possède une faune très diversifiée avec plus de 24.000 espèces dont 92 espèces de mammifères terrestres, 334 espèces d'oiseaux, 104 espèces de reptiles et de batraciens et plus de 15.000 espèces d'invertébrés terrestres, précise la même source. La chasse rassemble actuellement environ 40.000 chasseurs nationaux et près de 3.000 touristes cynégètes étrangers, rappelle le HCEFLCD. Sanglier, lièvre, lapin... Concernant les espèces déclarées en tant que gibier, le HCEFLCD fait savoir qu'il s'agit du grand gibier (sanglier, lièvre, lapin...), du petit gibier (perdrix, faisan, pigeons biset et ramier, alouettes), du gibier migrateur terrestre (caille des blés, tourterelle des bois, bécasse des bois, pigeon colombin, grives) et du gibier d'eau (oies, canards, sarcelles, fuligules, bécassine des marais). Au Maroc, le droit de chasse appartient à l'Etat qui peut en déléguer l'exercice sous certaines conditions, souligne le HCEFLCD. Ce dernier veille à l'élaboration des principaux axes stratégiques de conservation, de développement et de valorisation des espèces de gibiers. Il s'agit de la lutte contre le braconnage, l'aménagement et le repeuplement des territoires de chasse, la réhabilitation des espèces phares de la grande faune disparues ou menacées (mouflons, gazelles, cerfs, etc) au niveau des aires protégées.