C'est l'histoire magique d'une certaine Sade et d'une certaine Tracy...Chapman qui devaient se retrouver sur la même scène (pas le même soir) entre le 18 et le 23 avril à Casablanca. Vous avez bien entendu ...à Casablanca. Mais pourquoi parler au conditionnel ? Et bien parce que ceci ne restera qu'un rêve, tout du moins pour 2015. Le festival Jazzablanca aurait contacté les 2 divas qui étaient à deux doigts de signer pour venir faire rêver les Casablancais. Vous imaginer l'Hippodrome sublimé par la belle présence de Sade, de ses grands musiciens et de ses grandes chansons. Un «Smooth operator» suivi d'un «Sweetest taboo» pour terminer avec un «Moon and the sky». Une soirée sous le signe du bonheur. Et imaginez deux secondes qu'après avoir vécu cela, vous récidivez le lendemain avec celle qui a bercé l'enfance - adolescence de toute une génération avec «Fast car», «Baby can I hold you tonight» ou encore «Talking about revolution» ? Ascenseur émotionel. Que dis- je ? Manège émotionel même ! C'est presque invraisemblable. Et pourant c'était à deux doigts de se produire. On me rassure en m'assurant que rien n'est perdu, qu'il est possible de les ramener l'année prochaine...Je garde espoir. En attendant, je me contenterai de la folie contagieuse de Charlie Winston et de Keziah Johnes, de la classe du chanteur, auteur-compositeur et guitariste Raul Midon ou du batteur compositeur d'exception Tony Allen, ou encore de la douceur d'Anouar Brahem, un oudiste aux ballades enchanteresses et Candy Dulfer, une saxophoniste alto et chanteuse néerlandaise de jazz-funk, de smooth jazz et de pop-jazz. Des grands noms de la musique que tout le monde ne connaît pas certes, mais que beaucoup nous envie. Ils seront à Casablanca en avril. Profitons-en !