Les investissements en capital au Maroc se sont élevés à 696MDH en 2014, avec 14 actes d'investissements, selon l'Association marocaine des investisseurs en capital (AMIC) qui vient de publier son rapport sur l'activité du capital-investissement. Sur l'ensemble des fonds, la moitié des investissements sont localisés au Maroc, alors que les deux tiers des fonds de 3e génération sont localisés à l'étranger. Quant au total des investissements, il a atteint 4,9MMDH à fin 2014 dans 155 entreprises dont 99 encore en portefeuille, précisent les auteurs du rapport. Les investissements dans le secteur industriel sont en nette augmentation depuis 2011, les bâtiments et travaux publics (BTP) et les services restent prépondérants, explique l'étude, relevant une prédominance de la région du Grand-Casablanca avec 68%, suivie des régions de Rabat-Salé et de Tanger-Tétouan avec 9% chacune. L'étude souligne également que les actes de désinvestissement au cours de l'année 2014 ont totalisé 2MMDH, soit 41% du montant global investi par l'industrie du capital-investissement, notant une hausse de 23% des désinvestissements par rapport à 2013. Selon le document, le secteur industriel représente 47% des investissements réalisés depuis 2011, alors que le secteur des services et transport arrive en seconde position avec 29%. Pour ce qui est du cumul des montants levés à fin 2014, il s'élève à 10,23MMDH pour le capital-investissement, indique le rapport, précisant que les montants levés au Maroc par les fonds d'infrastructures s'élèvent à 5,49MMDH. S'agissant du taux de croissance annuel moyen (TCAM) du chiffre d'affaires et des effectifs des entreprises investies à fin 2012, il est respectivement de 15,37% et 4,2%, selon le document de l'AMIC, qui se félicite que le Maroc reste «la zone prioritaire d'investissement des fonds transrégionaux». Selon le président-directeur général de l'AMIC, Omar Chikhaoui, «Pour 2015, on prévoit des investissements en hausse aux alentours de 1,5MMDH et des levées de fonds de près de 2MMDH». Par ailleurs, sur le plan mondial, le rapport estime que l'impact positif de la baisse des prix du pétrole sur la croissance est compensé par la faiblesse de l'investissement global, ajoutant que les prévisions de croissance mondiale ont été revues à la baisse partout en janvier 2015, sauf aux Etats-Unis. Pour les pays émergents, la croissance sera plus mesurée en raison du ralentissement en Chine et de la détérioration de la situation en Russie notamment.