Nizar Barraka, président du CESE, a indiqué qu'il y a aujourd'hui une feuille de route très claire dédié au capital immatériel. En plus de l'étude lancée sur «la richesse globale et le capital immatériel du Maroc» pour la période entre 1999 et 2013, sur instruction du Souverain, d'autres études sont dans le pipe. Les auditions ont démarré et un comité scientifique est mis en place. Aujourd'hui, plusieurs commissions du CESE travaillent en partenariat avec des acteurs de la société civile, le gouvernement, les partis politiques, les syndicats et les décideurs, sur plusieurs thématiques telles que la gouvernance, la compétitivité, la répartition des richesses, la gestion durable des ressources, la stabilité, la paix sociale ainsi que sur le capital humain et le moyen de le développer. Lors d'une rencontre organisée hier à l'Université Al Akhawayn d'Ifrane en partenariat avec le Conseil économique, social et environnemental (CESE), Bank Al-Maghrib (BAM), et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Nizar Baraka a précisé que les apports de cette étude toucheront nécessairement le mode de conception des politiques publiques et de la gouvernance. Notons que l'étude sur laquelle travaillent actuellement la Banque centrale et le CESE s'attelle principalement à l'évaluation de la richesse totale et du capital immatériel du Maroc entre 1999 et 2013, l'analyse de la distribution des richesses entre territoires et groupes sociaux et les moyens de réorienter les politiques économiques pour mieux assurer une croissance inclusive et une meilleure équité.