La Stratégie énergétique nationale est à la quête de financements internationaux. Une délégation du royaume a assisté au dernier Forum 2011 de partenariat sur le Fonds d'investissement climatique (FIC), les 24 et 25 juin derniers à Cape Town, en Afrique du Sud. Le Maroc faisait ainsi partie des 45 pays, dont 15 africains, à se pencher sur le FIC - cogéré par la BAD. Une place au soleil Une rencontre qui intervient au moment où la plupart des économies du continent, dont le Maroc, commencent timidement à s'inscrire dans une logique de croissance verte. Pour le détail, le Plan solaire marocain a été présenté devant le comité spécial dédié au Clean Technology Fund (CTF) de la Banque africaine de développement (BAD). Le plan d'investissement du CTF porte ainsi sur une valeur de 150 millions de dollars US. Cette somme est destinée à soutenir le financement de projets dédiés au développement et à la pénétration progressive de l'utilisation des énergies renouvelables dans les capacités de production d'électricité du royaume. Par ailleurs, ce fonds inclut également le financement de politiques nationales d'économie d'énergie, particulièrement auprès du secteur industriel et du transport urbain. En ce qui concerne le PSM, le CTF devrait ainsi contribuer au financement des 125 MW en CSP (Concentrated solar power) que devrait produire, dès 2015, la centrale en chantier à Ouarzazate. MASEN compte bien ainsi surfer sur le fait qu'il s'agit là du premier projet lancé dans la région MENA, et dont la première phase est déjà passée au stade de réalisation. L'envergure de cette vision tend en effet à s'attirer les investissements du CTF, présentant le projet de Ouarzazate comme le plus important à nos jours dans la région MENA. Le CTF porte sur une valeur totale de 4,4 milliards de dollars US et a été lancé afin de servir d'outil financier incitateur à la croissance verte sur le continent africain.