D'un trimestre à l'autre, le GSIMT a dénombré une croissance du nombre de rejets de ces deux moyens de paiement avec une dominance du motif : insuffisance de provisions. Les rejets de moyens de paiement ont avancé à fin septembre. Celui des chèques a avancé légèrement d'un trimestre à l'autre. Les statistiques diffusées par le GSIMT (Groupement pour un système interbancaire marocain de télécompensation) arrêtées à fin septembre 2014, le taux de rejets des chèques s'est établi à 2,68%, en hausse de 0,3 point par rapport au trimestre précédent, qui comptait seulement 2,39%. Le nombre global des rejets a totalisé 179.588 sur un volume de chèques reçus de 6.700.083. Du côté des lettres de change normalisées (LCN), 178.361 lettres ont été rejetées sur 992.533, soit un taux de rejet de 17,97%, en accroissement de 0,28 point de pourcentage par rapport à la période écoulée. Les rejets de chèques pour le motif : «insuffisance de provision» restent prédominants avec une part de 1,51%, suivis de loin des «endossements irréguliers» et du motif «signature non conforme» avec respectivement 0,31% et 0,3%. Les autres motifs totalisent 0,56% des impayés. De même, les retours impayés des lettres de change normalisées sont dominées par le motif «insuffisance de provisions» avec une part de 16,32%, en baisse toutefois de 0,3 point par rapport au trimestre écoulé. Les autres motifs ne constituent que 1,66% du total des rejets des effets de commerce. Les échanges en baisse d'un trimestre à l'autre Par ailleurs, contrairement aux échanges sur le marché boursier, qui ont connu une baisse d'un trimestre à l'autre, mais une hausse par rapport à l'année d'avant, les échanges bancaires dans le SIMT ont marqué une baisse significative au terme du troisième trimestre de l'année en cours, aussi bien en nombre qu'en montant par rapport au trimestre précédent, tout en marquant une progression comparée à la même période de l'année écoulée. Ainsi, le nombre des échanges interbancaires en monnaie scripturale a affiché 14,8 millions au lieu de 15,8 millions d'opérations, reculant ainsi de 6,61% comparé à un trimestre plus tôt. Ce recul a été observé également pour les valeurs compensées qui se sont établies à 396MMDH contre 413MMDH, soit un repli de 4,11%. Toutefois, il y a lieu de signaler que les transactions interbancaires se sont appréciées respectivement de 4,35% et 5,4%, en nombre et en montant par rapport à la même période de l'année écoulée. La baisse des moyens de paiement a concerné l'ensemble des instruments de paiement, à l'exception des virements domestiques et en provenance de l'étranger, lesquels ont marqué une très légère reprise. Cette baisse saisonnière s'explique par le recours intensif à l'usage de la monnaie fiduciaire pendant les périodes estivales et le mois du Ramadan. Les transactions émises au cours du 3e trimestre sont dominées par le chèque, qui, fidèle à sa première position, atteint plus de 6,7 millions d'opérations, soit une part de 45% du total des échanges interbancaires. Exprimé en termes de montants, les chèques représentent 61% du total des flux interbancaires avec une valeur de 241MMDH. Les virements continuent de progresser et occupent le deuxième rang avec un nombre de 5,6 millions de transactions ou 38% du total des échanges, équivalent à 89,6MMDH, représentant une part de 23% du montant global. Les ordres de prélèvement ont reculé par rapport au dernier trimestre et se sont établis à 1,3 million d'opérations avec 9% du nombre d'opérations transitant par le SIMT, pour un capital de 6,13MMDH. La lettre de change se positionne au quatrième rang en nombre avec seulement 7% du total des opérations dans le SIMT. Cet instrument de paiement, réservé au paiement des transactions commerciales, s'est établi à 56,2MMDH, représentant 14% des montants compensés. Enfin, les virements en provenance de l'étranger se classent en dernière position avec 1% des transactions échangées.