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L'accord de pêche pris en otage
Publié dans Les ECO le 16 - 06 - 2011

On n'est pas sorti de l'auberge. L'accord de pêche revient encore une fois au devant de la scène. Les professionnels espagnols et plus précisément ceux d'Andalousie, à qui profite en grande partie le traité multipliant les contacts avec les instances européennes, travaillent à ce que la reconduction dudit accord ne soit pas perturbée. Selon Kamal Bennouna, membre de la commission mixte maroco-espagnole de la pêche, le brouhaha causé par le prétendu rapport de la Commission Européenne est une tempête dans un verre d'eau.
D'après lui, le document en question n'a rien d'inédit. «Il a été rendu public par le Parlement Européen en février dernier, pour entraver le processus de négociation sur le renouvellement, et le revoilà dépoussiéré encore une fois», soutient ce fin connaisseur du dossier. Le texte en question révélait que l'Union Européenne n'en a pas pour son argent concernant l'accord avec le Maroc. Un avis que ne partagent pas les professionnels du secteur, qu'ils soient marocains ou espagnols. De surcroît, ajoute Bennouna, certains eurodéputés agitent le spectre de la surexploitation des ressources pour mettre mal à l'aise l'UE. Toutefois, selon ses dires, cet argument est dénué de toute vérité. D'après ce professionnel, ce remue-ménage est l'œuvre de certains députés scandinaves qui mettent dans le même panier la politique et l'économie.
À cela s'ajoutent les manœuvres politiques de quelques eurodéputés du Parti Populaire. «Les Espagnols veulent à tout prix cet accord, mais les députés populaires refusent qu'il soit accroché au tableau de chasse des socialistes», explique t-il. Et les Espagnols sont loin d'assister, les bras croisés, à cette menace qui pèse sur leur gagne pain : «La semaine dernière nous nous sommes réunis avec les professionnels espagnols. Ils nous ont indiqué qu'ils multipliaient les contacts avec des responsables du gouvernement et des eurodéputés espagnols», ajoute Bennouna. En effet, les Espagnols, et surtout les Andalous, placent d'énormes espoirs sur cet accord pour sauver la mise. «La flotte andalouse est une flotte côtière, ne disposant pas d'autonomie pour aller pêcher au-delà des côtes marocaines, comme en Mauritanie par exemple. Ce qui signifie que la seule option rentable pour eux est la pêche en eaux marocaines», affirme le membre de la Fédération de la pêche maritime et de l'aquaculture FPMA.
Pour sa part, le gouvernement espagnol veut, coûte que coûte, trouver une solution pour sa flotte. Maintenant, les professionnels ont pris leur bâton de pèlerin avec l'objectif de déployer leur lobbying tous azimuts. De son côté, Pedro Maza, le vice-président de Cepesca, la confédération espagnole de Pêche, avoue ignorer l'existence de ce rapport. En ce qui concerne la question de rentabilité, le sujet de discorde pour cet armateur, il est hors de question de réduire les retombées de l'accord aux dépenses des bateaux, et aux revenus générés par les captures. «Il y a un effet multiplicateur, car au-delà des dépenses et des revenus directs, le secteur génère des bénéfices indirects qu'il faut prendre en considération. De toute façon, nous nous sommes rarement mis d'accord sur le calcul des retombées au niveau de l'UE. Leurs chiffres ne coïncident jamais avec les nôtres», soutient ce représentant des armateurs.


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