Suez Environnement renoue avec la rentabilité, et le Maroc compte parmi ses leviers de croissance les plus importants. Au titre de l'année 2013, le résultat net part du groupe s'est établi à 352 millions d'euros, en forte hausse de 40,2% par rapport à 2012. Dans le détail, et pour un chiffre d'affaires de 14,6 milliards d'euros, en baisse de3 %, l'excédent brut d'exploitation s'est accru de 2,9%, ce qui permet à la marge correspondante de gagner un point, passant de 16,2% à 17,2%. «La croissance organique de la zone Afrique, Moyen-Orient, Inde est en hausse de 5,8%, soit 36 millions d'euros. Elle provient principalement du bon niveau d'activité au Maroc», pouvons-nous lire dans le rapport des résultats 2013 du groupe. Victoire commerciale au Maroc Ceci amène l'ancienne Lyonnaise des eaux à consolider davantage son activité dans d'autres villes du royaume. À Tanger, Sita El Beida, la filiale marocaine du groupe français, a remporté l'appel d'offres pour la gestion déléguée de la collecte et d'évacuation des déchets ménagers aux côtés de l'espagnol Althenia Sando, et ce pour une durée de 7 ans. La nouvelle filiale marocaine de Suez environnement, Sita Atlas, créée en juillet 2013, opérera à Meknès et sera chargée de la réhabilitation du site de stockage des déchets ménagers de la Commune urbaine, ainsi que la création et l'exploitation d'un centre d'élimination et de valorisation. D'une durée de 20 ans, ce contrat nécessitera un investissement de 200 MDH et représente une valeur de 90 millions d'euros, soit 960 MDH. Pour rappel, le groupe Suez Environnement est présent dans le royaume à travers ses diverses entités: Lydec pour les services aux collectivités, SITA pour le cycle des déchets qui comprend Sita El Beida, Sita Maroc, Sita Maroc Recycling et Sita Atlas, la SEOER (Société des eaux de l'Oum Er Rbia), qui assure la production d'eau potable, et Degrémont, une entreprise spécialisée dans les installations de production d'eau potable et dans le traitement des eaux usées et des boues.