L'Observatoire national des droits de l'enfant (ONDE) a choisi de commémorer le 20e anniversaire de l'adhésion du Maroc à la Convention internationale des droits de l'enfant à sa manière. Il a en effet procédé à la signature de sa première convention des jeunes pour les droits de l'enfant, la semaine dernière à Tanger. Il s'agit en fait de 5 conventions d'accueil. Elles portent toutes sur la protection des droits de l'enfant et ont été signées en présence de la princesse Lalla Meryem, présidente de l'Observatoire, par cinq institutions, en l'occurrence, le ministère de l'Education nationale, le ministère de la Santé, le Conseil national des droits de l'homme, le Conseil de la région de Tanger et le Conseil de la ville. Les conventions ont été signées sous les yeux de quelque 2.000 participants dans la plupart sont des enfants, de jeunes lycéens et collégiens ayant tous fait le déplacement jusque dans la grande salle omnisport de Tanger. L'idée recherchée par les organisateurs est que cette manifestation soit l'occasion pour bon nombre d'acteurs, dont les membres du Parlement de l'enfant, les militants des droits de l'homme, des experts, des acteurs associatifs et des personnalités du monde des arts et du sport, de mener une réflexion ouverte sur la situation des enfants au Maroc, et l'évolution de leurs droits. Une série de tables rondes ont été tenues à cet effet. À leur menu figuraient les injustices et les crimes dont sont victimes les enfants. Pour les participants à ces conférences, ces pratiques ne peuvent disparaître sans l'application des dispositions du Code du travail relatives au travail des enfants et à la mise en œuvre d'une approche participative dans l'élaboration des lois concernant l'enfance, ainsi que la mise en place d'un code spécifique pour les questions de l'enfant. Par ailleurs, un marathon symbolique a été également organisé durant la dernière journée de l'événement, samedi, il a réuni plus de 15.000 jeunes venant des quatre coins du monde.