Dans son rapport d'activité 2012, qui vient d'être rendu public, la direction des entreprises publiques et de la privatisation a mis l'accent sur un certain nombre de fondamentaux. Il a été question d'harmoniser d'abord les grandes orientations avec l'esprit de la nouvelle Constitution et répondre au besoin de compétitivité et d'attractivité de l'économie nationale. Quant aux faits marquants de l'année dernière, il y a lieu de citer le lancement du Code marocain de bonnes pratiques de gouvernance des EEP. Ce code qui a été officiellement mis en place en mars 2012, vise l'amélioration du rendement en agissant sur la gouvernance, sujet récurrent de critiques. À ne pas perdre de vue aussi l'adoption en Conseil de gouvernement en décembre 2012 du projet de loi sur les partenariats public-privé (PPP). Ce texte qui a été soumis au Parlement en février dernier permettra de clarifier les rapports entre l'Etat et le secteur privé et de consacrer la transparence au niveau de la commande publique. Citons aussi l'important guide de la contractualisation et l'étude lancée pour la mise en place d'une gestion active du portefeuille. Enfin, les instruments de contrôle financier de l'Etat sur les EEP ont été renforcés grâce à l'harmonisation des méthodes de travail des agents de contrôle. Quant aux résultats économiques et financiers, l'année 2012 a été marquée par la consolidation des performances des EEP qui ont enregistré globalement un accroissement de leur production de plus de 3%. Ce qui a permis de stabiliser leur création de valeur ajoutée à près de 9,5% du PIB. De même, un nouveau record des dépenses d'investissement des EEP a été enregistré, atteignant 77,9 MMDH, soit plus de 13% par rapport à l'année précédente. Ceci dit, 2012 a été aussi marquée par une accélération du processus de liquidation des EEP. Une vingtaine de réunions ont été ainsi tenues avec plusieurs établissements et entreprises en cours de liquidation. Citons la CDM, SEFERIF, Sodea et Sogeta.