Sommaire Actualité Attijari Finance Corp accompagne les porteurs de projets Decryptage La stratégie logistique sur de bons rails Management La motivation à portée de main Conseil Maîtrisez l'art du «mailing» Télécharger le PDF Un effet de soulagement. C'est l'impact qu'a eu cette semaine la publication officielle de la note de cadrage du Projet de loi de Finances 2014 (PLF). Le retard enregistré a alimenté les inquiétudes qui, à quelques jours de la date butoir du dépôt de la lettre de cadrage, se faisaient clairement sentir. Le secteur privé a besoin de visibilité et cette dernière est généralement en partie assurée par le projet de loi de Finances. Le premier «draft» qui annonce les grandes lignes du PLF 2014 arrive avec son lot de bonnes et de mauvaises nouvelles pour les PME nationales. S'il ne contient pas clairement le mot magique de «coupes budgétaires», la ceinture des dépenses d'investissement y est maintenue serrée par l'Exécutif, ce qui ne saurait vraisemblablement pas ravir le patronat, qui sur certains secteurs compte beaucoup sur l'investissement public pour soutenir le développement de son activité. Premier investisseur du pays, il est clair que cette note de cadrage annonce une couleur plutôt morose quant à la conjoncture et aux marges de manœuvre dont bénéficie aujourd'hui le gouvernement pour maintenir un bon niveau d'investissement. Consensus En attendant les réactions officielles du patronat, qui devraient intervenir demain vendredi en cours de journée, il semblerait tout de même que ces dernières tiennent compte également des volets positifs et des mains tendues de l'Exécutif sur un certain nombre de volets. Parmi les plus évidents, la réforme de la TVA sera lancée au cœur des principaux axes de la réforme fiscale mise en marche. De quoi satisfaire la CGEM, qui lors des dernières assises de la fiscalité avait souligné le caractère urgent de ce chantier, notamment en termes de généralisation de la déductibilité. Les bonnes nouvelles affluent également du côté des marchés publics. La tant attendue mise en œuvre du décret relatif à ce volet, qui formalise d'ailleurs la préférence nationale, entrera en vigueur en 2014 à en croire les premières orientations de la loi de Finances. Le gouvernement Benkirane, en opérant une lecture globale de cette note de cadrage semble vouloir opérer un consensus avec le secteur privé. En prenant en compte ses principales doléances, tout en répondant aux contraintes qui lui sont imposées par la conjoncture économique, celui-ci joue aux équilibristes. Reste à savoir si le patronat, CGEM et Amal entreprises qui devront, comme mentionné plus haut, remettre leur copie de doléances dès demain vendredi, adopteront cette grille de lecture... Lire la suite