Une délégation de 15 industriels allemands de l'automobile était à Tanger mercredi 19 mai dans le cadre d'une visite qui les a également menés à Casablanca.Au centre d'affaires de la Tanger Free Zone, les visiteurs allemands ont pu écouter un exposé global de Jamal Mikou sur la Tanger Free Zone, une présentation de la Tanger Automotive City par Tajeddine Bennis et Ayoub Daoudi sur l'organisation des industriels au sein de leur association et leur rapport avec la direction de TFZ. Répondre aux attentes du constructeur automobile La délégation avait auparavant visité le port de Tanger Med et les échanges du mercredi se sont centrés sur l'infrastructure régionale, la logistique et l'offre industrielle foncière. Les avantages fiscaux et aides à l'acquisition du foncier et à la formation du personnel n'ont pas été omis. Le chef du projet Tanger Automotive City en cours d'élaboration à Melloussa à proximité du site de la future usine Renault, Tajeddine Bennis, a rappelé que l'objectif des Marocains était de rassembler sous-traitants et services sur la région de Tanger afin de servir les 28 sites de production automobile qui se trouvent à 48 heures par la route du port Tanger Med. Sont concernées la quasi-totalité des usines portugaises, espagnoles et françaises. La présentation de la Tanger Automotive a permis de voir que le premier cercle des fournisseurs automobiles avait énormément poussé durant les 10 premières années de la TFZ : à Delphi, Coficab, Polydesign et VW-Sumitomo des débuts de l'aventure industrielle se sont ajoutés Yazaki, Lear, Snop, Viza, Denso et Takata. Aujourd'hui la TFZ accueille 460 entreprises pour 47.000 emplois.De fait, aujourd'hui, la trame de base du travail du constructeur automobile est présente : câblage, emboutissage, injection plastique, étanchéité, climatisation et habillage intérieur sont disponibles à Tanger. Les services annexes également : banques, services informatiques, formation et autres services.La fin de la réunion aura vu un industriel allemand se demander si un projet conçu de manière aussi cohérente et intégrée existait ailleurs dans le monde. Réponse du futur directeur de l'usine du japonais Takata : «Oui, un projet, au Japon». C'est parfois à de petits signes de ce type que l'on reconnaît la direction que prend un projet.