Même si la réglementation est claire en la matière, des fuites existent sur le marché, souvent dans un contexte d'effondrement des prix. Au Maroc, il est strictement interdit d'importer ou d'exporter de l'or, selon l'article 99 de l'arrêté du ministère des finances du 9 octobre 1977, et ce, quelle que soit sa forme (pièces, lingots…), à moins que la personne morale ou physique ait obtenu une autorisation spéciale par le ministère des finances. Cela étant, les objets qui revêtent un caractère d'ornement tels que les bagues, les bracelets, les boucles d'oreilles… sont dispensés de la présentation d'une autorisation spéciale. Toutefois, leur poids cumulé ne doit en aucun cas dépasser 500 grammes. A lire : Bijoux en or : les prix ont chuté de 40% en six mois ! Parallèlement, l'exportation des ouvrages neufs d'or, d'argent ou de platine pour des raisons commerciales requiert au préalable une déclaration écrite au bureau douanier de la garantie dont le fabricant ou le commerçant relève. Parallèlement, ce dernier devra présenter ces ouvrages afin de vérifier les poinçons réglementaires apposés.
Toutefois, même si la réglementation est claire en la matière, des fuites existent sur le marché, souvent dans un contexte d'effondrement des prix. A cet effet, les industriels nationaux profitent du décalage existant entre les cours mondiaux et nationaux afin d'acquérir le métal jaune à moindre prix de l'étranger et le revendre au prix local, empochant ainsi un gain important.