Le chantier sera ouvert en janvier 2014. La ligne reliera le quartier Bourgogne à Hay Moulay Rachid sur une distance de 15 km. Le coût du projet est estimé à 8 milliards de DH. Un autre projet de taille pour les équipes de Casa Transports, après celui du tramway de Casablanca mis en service en décembre 2012. Le chantier du métro aérien sera ouvert en janvier 2014. Le conseil de la ville a adopté le tracé de cette deuxième ligne de transport urbain lors de sa réunion du jeudi 6 juin. D'une longueur de 15 km, cette ligne va relier le quartier Bourgogne à Hay Moulay Rachid à travers les boulevards Zerktouni, la Résistance et Mohammed VI, pour rejoindre Hay Moulay Rachid en passant par le boulevard Driss El Harti. Le coût du projet est estimé à 8 milliards de DH. Mais ce montant reste indicatif, sachant que pour le tramway, Casa Transports a pu réaliser une économie de 500 MDH. Sur un investissement prévisionnel de 6,4 milliards, 5,9 milliards ont été finalement dépensés, dont 4 milliards apportés par l'Etat, qui devra très vraisemblablement mettre de nouveau la main à la poche étant donné le coût du projet, mais le montage financier n'est pas encore arrêté. Pourquoi le choix s'est-il porté sur un tel tracé avec la préférence pour le métro aérien ? En fait, plusieurs options se présentaient devant les décideurs dont celle du tramway classique, d'un réseau de bus à haut niveau de service, c'est-à-dire avec des couloirs dédiés, et, enfin celles d'un métro souterrain. Mais c'est le métro aérien qui a été retenu suite aux études complémentaires au plan de déplacement urbain qui avait défini, en 2007, les tracés du futur réseau de transport urbain à Casablanca. Il faut préciser que le métro souterrain a été jugé trop coûteux, et que les études topographiques et d'avant-projet, notamment celles relatives au flux de voyageurs, ont fait pencher la balance en faveur d'un métro aérien en raison de sa capacité bien plus importante que celle du tramway. Des contacts sont en cours avec des pays expérimentés dans le domaine Le métro aérien de Casablanca, qui sera construit sur viaducs sur tout le trajet, pourra transporter jusqu'à 400 000 personnes par jour, alors que la capacité du tramway ne peut pas excéder plus de 250 000 personnes par jour à plein régime. Un flux plus important est attendu à l'horizon 2030 sur l'axe retenu. Pour le moment, le bassin de population qui sera desservi par le métro est estimé à 2 millions de personnes. Vu qu'il s'agit d'une technologie tout à fait nouvelle, les prospections et les contacts vont bon train avec de nombreux pays pour trouver les meilleures expertises dans ce domaine. Ainsi, le Conseil de la ville et la direction générale de Casa Transports ont déjà eu des contacts intéressants avec la France, la Turquie et le Japon. Mais on tient à préciser que rien n'est encore confirmé, ni décidé. De même, on ne sait pas encore la durée des travaux, mais on laisse entendre que tout sera fait pour que les travaux s'achèvent en même temps que l'expiration du contrat d'exploitation de la première ligne par la société Casa-Tramway, c'est-à-dire à la fin 2017. Ce qui va permettre de revoir ce contrat et le mode d'exploitation de la ligne de tramway et du métro aérien à la fois. S'agissant de la gêne et de la perturbation de la circulation durant les travaux, on se veut rassurant au niveau de Casa Transport dans la mesure où la largeur des axes que va emprunter le métro aérien est de 50 mètres en moyenne, ce qui va permettre de causer moins de gêne dans la circulation, en tout cas moins que lors de la construction de la ligne du tramway aujourd'hui en service.