La Sorec veut donner la priorité aux courses nationales. Alors que les courses françaises restent encore le rendez-vous privilégié des parieurs marocains, pour les tiercés, quartés, quintés ainsi que pour les paris des course par course, la Société royale d'encouragement du cheval (Sorec) est en train de mettre le paquet pour développer les courses nationales. Mercredi 22 mai dernier, la Sorec, gestionnaire des courses et jeux hippiques au Maroc, a organisé une journée hippique sur la piste casablancaise d'Anfa. Les meilleurs chevaux marocains se sont confrontés lors de cinq courses, dont l'une, la dernière, a servi de support pour un quinté national. Pour la première fois, ces courses nationales ont été diffusées par la chaîne française de Turf Equidia, et ce, en partenariat avec le Pari mutuel urbain français (PMU). Résultat : non seulement les parieurs nationaux, mais également les parieurs français pouvaient miser sur les courses marocaines. Chaque année, près de 1 800 courses avec une moyenne de 10 partants par course sont organisées au Maroc, avec un total de 3 000 chevaux à l'entraînement répartis entre pur-sang arabes et pur-sang anglais. Les courses marocaines, auparavant délaissées, bénéficient aujourd'hui d'une plus grande visibilité, dans deux des plus grands supports de presse hippiques français, Paris-Turf et Paris-Courses. Pour les courses prestigieuses, les haras marocains font appel à des talentueux jockeys de France, à l'image d'un Thierry Thulliez qui a participé, le 6 mai dernier, à plusieurs courses à l'Hippodrome d'Anfa lors de la 10e édition de la Journée internationale du pur-sang arabe. Quant aux propriétaires marocains, ils recrutent, de plus en plus, des entraîneurs français afin de mieux préparer leurs chevaux pour les courses nationales, et pour qu'à terme ils puissent concourir lors des compétitions internationales…