Un chiffre d'affaires (produits d'exploitations bancaires) en hausse de près de 22%, à 30 milliards de DH. Malgré un chiffre d'affaires (produits d'exploitations bancaires) en hausse de près de 22%, à 30 milliards de DH, les bénéfices des banques cotées ont fait du surplace par rapport au premier semestre 2011, soit 4,5 milliards de DH. Tout d'abord, Attijariwafa bank a dégagé un bénéfice net de 2,3 milliards de DH, en progression de 4,3%. Ce résultat est porté notamment par la croissance de l'activité commerciale et le bon comportement des activités des filiales, notamment Attijariwafa bank SA et Wafa assurance qui ont vu leur contribution passer à 80%. La BCP, elle, a réalisé un résultat net part du groupe de 990 MDH (+2,5%), profitant de performances commerciales dépassant la moyenne du secteur et de la maîtrise du coût du risque (baisse de 53%). Pour sa part, le CIH a profité de l'amélioration de son PNB de 11,2% et d'un résultat non courant lié à l'intégration de la société de financement Sofac Crédit dans le périmètre de consolidation pour augmenter ses profits. Ainsi, le bénéfice net a affiché une hausse de 10%, à 183,6 MDH. Parallèlement, BMCI a hissé son résultat final à 501 MDH, en hausse de 6,7% grâce à un PNB en hausse de 11%. Par contre, BMCE Bank a plombé le résultat du secteur en affichant un bénéfice en régression de 30,3%, à 360,3 MDH. Cette dégradation trouve son explication dans la hausse du coût du risque d'environ 107%. Toutefois, elle a été atténuée par l'augmentation du poids des filiales africaines de 14% à 26% et le résultat bénéficiaire dégagée par sa filiale à Londres. De son côté, CDM a limité la baisse de ses bénéfices à 1,5%, pour atteindre 186 MDH, du fait de l'amélioration du PNB couplée à celle du coût du risque.