La ministre de la transition énergétique a précisé que la production de l'hydrogène vert ne bénéficiera ni de subventions de l'Etat, ni d'une partie des impôts versés par les contribuables. Les investisseurs devront supporter tous les risques relatifs à leurs projets. Suivez La Vie éco sur Telegram Lors de son intervention lors d'une rencontre-débat à la fondation Lafqui Titouani, sous le thème de la transition énergétique et du développement durable, Leila Benali a attiré l'attention du public sur un point important. Selon elle : «tous les projets concernant la production des énergies vertes et spécialement l'hydrogène vert, ne bénéficieront d'aucune subvention de la part de l'Etat. D'autant que les impôts versés par les contribuables ne devraient pas servir au financement de ce type d'investissement». Elle a rappelé que le Maroc a une expérience de 30 ans dans l'attraction des financements privés et de 15 ans dans les énergies nouvelles. « Nous avons tiré des leçons » a-t-elle souligné. La ministre de la transition énergétique a ajouté : «les investisseurs intéressés par ce secteur au Maroc devront supporter eux-mêmes, l'ensemble des risques liés à cet investissement, qu'ils soient technologiques ou financiers». Et de rappeler que la compétitivité de la production de l'hydrogène vert réside dans la maitrise de son coût qui doit se situer autour de 2 Dollars /kg. Pour elle, les subventions accordées par le Gouvernement tant pour les projets du secteur privé que public doivent être méritées et efficaces.