Selon les chiffres rendus publics, ce jeudi, par le ministre Younes Sekkouri, et qui concernent le mercredi 5 février, le taux de participation à la grève générale est très marginal dans le secteur privé et relativement faible dans la fonction publique. Suivez La Vie éco sur Telegram Selon les chiffres annoncés par le ministre de l'Inclusion économique, de la petite entreprise, de l'emploi et des compétences, Younes Sekkouri, lors de la conférence de presse organisée, ce jeudi, à l'issue du Conseil de gouvernement, la grève «générale» a été suivie par à peine 1,4% des salariés du secteur privé lors de la journée du mercredi 5 février (les chiffres concernant le jeudi 6 ne sont pas encore disponibles). La méthode du calcul est simple, explique le ministre, c'est le nombre des employés qui ont fait grève sur l'effectif total du secteur. Pour ce qui est de la fonction publique, le mouvement a été suivi par 32% des fonctionnaires, en moyenne. Dans le détail, 35,5% des fonctionnaires de l'enseignement ont fait grève. Dans le secteur de la santé, le mouvement a été suivi par 33,3% des fonctionnaires. Ce taux est de 30,5% dans le secteur de la justice alors que seulement 26,4% des agents des collectivités territoriales ont participé à ce mouvement de grève décrété par cinq syndicats, dont deux font partie des plus représentatifs. Dans les établissements publics et leurs dépendances, le taux de participation est de 25,9%. Des chiffres clairs que le ministre a refusé, toutefois, de commenter, tout en insistant sur le respect par le gouvernement du droit à la grève et de la liberté d'expression. Le ministre a d'ailleurs rappelé que ce type de grève, « la grève nationale », est encadré dans la nouvelle loi votée mercredi en deuxième lecture à la première Chambre.