D'une capacité de 270 MW, le nouveau parc éolien dont la réalisation est le fruit d'un partenariat public-privé va produire environ 952 GWh par an. Les EnR représentent désormais 45% de la capacité de production électrique nationale. Suivez La Vie éco sur Telegram L'Office national de l'électricité et de l'eau potable vient d'acter la mise en service du parc éolien de Jbel Lahdid, au nord de la ville d'Essaouira. D'une puissance de 270 mégawatts, le parc est opérationnel depuis ce vendredi 11 octobre. Il devra produire environ 952 gigawattheures par an, soit la consommation électrique d'une ville de 1,2 million d'habitants, comme Marrakech, Fès ou encore Tanger. Sur le plan écologique, le parc devrait permettre de réduire les émissions de CO2 de 580.000 tonnes par an. Avec la mise en service de ce nouveau parc éolien, la capacité totale en énergie renouvelable produite au Maroc atteint désormais 5,44 GW, dont 2,4 GW d'origine éolienne. Ce qui représente 45% de la capacité de production électrique nationale, est-il précisé auprès de l'ONEE-Branche électricité. Selon la même source, il s'agit d'une nouvelle étape dans l'engagement du Royaume à renforcer son indépendance énergétique et à soutenir la lutte contre le changement climatique. Notre pays continue, en effet, d'avancer à grande vitesse vers l'atteinte de l'objectif ambitieux de 52% d'énergies renouvelables dans le mix énergétique, et ce, bien avant 2030. Né d'un partenariat public-privé (PPP) avec les sociétés Nareva Holding et Enel Green Power, le projet du parc éolien Jbel Lahdid représente un investissement global d'environ 3,25 milliards de dirhams. Situé le long de la route nationale Essaouira-Safi, le parc éolien Jbel Lahdid est installé sur trois crêtes et équipé de 54 turbines de 5 mégawatts (MW) chacune, dont plusieurs composantes ont été fabriquées au Maroc. La construction du parc éolien Jbel Lahdid a permis d'ouvrir plusieurs accès routiers d'une longueur de 74 km, connectant plus de 14 communes rurales, ainsi que la création de plus de 500 emplois directs, contribuant ainsi au développement socioéconomique de la région.